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  • : Voyage en Inde du Sud - été 2006
  • : Récit du voyage en Inde du Sud de Nicolas et Aurélia de mi-juin à fin août 2006
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:54
Samedi 29 juillet :

    Jour du départ en house boat pour deux jours et deux nuits.
    On s’est réveillés vers 9h. Pour notre petit-déjeuner, on est partis chercher un restaurant du côté de la plage qui se trouvait à 10 minutes à pied de la villa de M.Johnson, à l’opposé de la ville. On a bien galéré pour finalement arriver à un resto qui vendait des glaces au bord d’une plage sans aucun intérêt. On a pris des glaces et un thé. Le soleil tapait fort. L’eau de la mer était toute plate, pas une seule vague. On devait être de retour à la villa pour 11h15. Alors on s’est dépêchés de rentrer. Mais là, la pluie est tombée. Comme on n’avait pas pris nos sacs à dos, on n’avait ni parapluie, ni k-way poncho. Bref, on s’est pris la saucée. Arrivés à la villa, on était trempés ! Obligés de se changer de vêtements.
    On était bien dégoûtés qu’il pleuve, car on se voyait mal faire nos deux jours de bateau sous la flotte…
    A 11h45, M.Johnson nous a amené en rickshaw jusqu’au port. Le house boat n’était pas encore arrivé. La pluie avait cessé.

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    A 12h30, on a embarqué dans « The Nest ». Et là, trop la classe !!! Petit salon à l’avant du bateau avec canapé, fauteuils et table basse, ventilo au plafond, vue sur le capitaine à la barre, vue sur 180° sur le magnifique paysage. Derrière le canapé, la table à manger ronde. Derrière, notre chambre fermée avec un lit double avec moustiquaire, fenêtre avec vue sur le lac. Une salle de bain accolée à notre chambre, avec WC, lavabo et douche avec eau traitée. Au fond du bateau, la cuisine. M.Johnson nous a présenté notre équipage : le capitaine, le cuistot et le serveur. Tout ça que pour Nicolas et Aurélia !
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    Pour nous accueillir, l’équipage nous a offert un collier de fleur de jasmin que l’on a mis autour du cou ainsi qu’une une noix de coco à boire. Nous qui n’avions pas encore testé le jus de coco, c’était l’occasion. Le jus de coco, un peu ça va, trop c’est écoeurant.
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    Nous avons donné les 8500Rs à M.Johnson et il est parti.
    On a démarré : début de 2 jours et 2 nuits de pur rêve !
    Le temps était un peu gris mais le paysage était tout de même sublime : une étendue d’eau paisible bordée de cocotiers à perte de vue ! Une pluie fine nous a accompagné la première heure puis a laissé le soleil entrer timidement.

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    Le bateau avançait très très lentement et sans bruit. On a glissé sur l’eau à ce rythme jusqu’à 18h30, vraiment très reposant ! Loin des bruits de la circulation indienne, mis à part le bruit des moteurs des bateaux, il n’y avait en fond sonore que des bruits naturels : le piaillement des oiseaux, les éclaboussures des kingfishers (oiseaux mangeurs de poissons) lors de leurs pêches aux poissons, les « hello » des enfants au bord des canaux, le bruit des linges tapés sur la pierre par les indiennes qui faisaient leur lessive, le tintement des jets de canne à pêche à l’eau, les plongeons des jeunes indiens dans le lac, les rires de ces jeunes, le bruit des indiens plein de savon se lavant dans le lac…
    Les canaux ainsi construits par les hommes, sont de vrais villages avec maisons toutes simples ou plus modernes au bord de l’eau à l’ombre de quelques palmiers et cocotiers, écoles, églises, mosquées, banques. Pour se déplacer, les villageois se déplacent par le réseau de bateau-bus ou bien tout simplement avec une pirogue personnelle. Ça doit être vraiment agréable de vivre là !

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    Vers 13h30, notre house boat s’est arrêté à l’ombre des palmiers pour une pause déjeuner. Moteur coupé, Nico et moi nous nous sommes installés devant la table à manger où nous attendait un délicieux repas végétarien kéralais préparé par notre cuistot. Il y avait différents bols avec des mélanges qui étaient extrêmement succulents. On ne savait pas ce qu’ils contenaient mais on essayait de deviner. Il y avait un énorme plat de riz et du puri (le pain indien, frit, gonflé, croustillant et bien gras, mais super bon !). On s’est grave péter le bide ! et c’était là seulement notre premier repas !
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    Après cette pause déjeuner, le house boat a redémarré et l’on a continué notre promenade sans savoir où l’on allait. J’ai en profité pour écrire notre voyage dans mon carnet de bord, car j’étais super en retard dans mon récit. Quel plaisir d’écrire au calme avec un paysage pareil !
    Vers 16h, on a eu droit à notre goûter : milk tea délicieux (thé au lait) et bananes cuites dans une pâte (je n’ai pas trop aimé, Nico, lui s’est régalé).

    Nous avons croisé d'autres house boats avec à leur bord des touristes comme nous :
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    A 18h30, le house boat s’est arrêté, fini la promenade. On était à côté d’un réservoir d’eau, pas très esthétique la vue mais bon l’équipage a pu remplir la réserve d’eau du house boat pour que l’on ait de l’eau pour pouvoir se laver.
    Le serveur nous a donné des cannes à pêche fait d’une simple tige de bois avec un long fil et un hameçon au bout. Il nous a donné également de la pâte à chapati (le pain indien préparé à base de farine de blé complet) en guise d’appât. On s’est installé à l’avant du bateau et on a commencé à pêcher. Ça grouillait de poissons ! Nos appâts disparaissaient en quelques secondes sans qu’on ait eu le temps d’attraper quoi que ce soit. On a fait des boules de pâte plus petite pour que le poisson galère à l’attraper et se coince dans l’hameçon. Nico a failli en avoir un mais il a sauté se délivrant ainsi de l’hameçon. Puis, ma canne s’est agitée et je l’ai vite remontée avec un poisson au bout ! On l’a mis dans un récipient plein d’eau. Ensuite ça a été au tour de Nico de hisser un poisson hors de l’eau, mais il était tout petit ! Et puis j’ai attrapé le troisième. Bref, je suis meilleure pêcheuse que mon chéri ! On a été contraint d’arrêter car la nuit étant tombée il était difficile de voir le fil bougeait et puis les poissons semblaient être partis au dodo.
    L’équipage nous a promis qu'on mangerait nos poissons pêchés.
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    Après que Nico se soit doucher, le repas nous a été servi. Et là sur une assiette nous voyons deux tranches de poissons grillés. Non, ce n’était pas les nôtres. On ne les a pas revus nos poissons, l’équipage les a soit remis à l’eau soit mangés. Le poisson grillé était super bon. Il était accompagnés des différents mélanges contenus dans les petits bols, de la même manière que le midi, avec du riz et des chapatis. C’était tout simplement exquis. En dessert, on a eu droit à un ananas frais. On s’est une nouvelle fois pétés le bide !
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    On est ensuite allés digérer à l’avant du bateau allongé sur un matelas avec plafond d’étoiles.
    Vers 21h, on s’est repliés dans nos appartements.
    On s’est endormis vers 23h ou minuit. J’avais un peu le mal de mer. Même en ayant les yeux fermés je pensais que le bateau bougeait ce qui me donnait la nausée…


Dimanche 30 juillet :

    6h. Alors qu’on dormait paisiblement, un gars s’est mis à chanter au micro près de notre bateau. Bref, bien relou ! Obligés de sortir les boules Quiés pour finir notre nuit !
    7h30. Nico se réveille pour être debout lors du départ du house boat prévu à 8h. Moi, grosse feignasse, je dors, et je me réveille tout doucement à 8h. Le bateau n’a démarré qu’à 8h30. J’ai rejoint Nico dans le canapé du salon après une bonne douche. Il s’était fait servir une tasse de thé. On m’a servi une tasse de thé à mon tour et Nico a eu droit à une deuxième tasse. Ensuite, le petit-déjeuner a été servi avec omelette masala, idly avec de la sauce (boulettes aplati de riz fermenté, cuites à la vapeur, je n’aime pas ça) et une tasse de thé (la troisième pour Nico).
    Nico m’a fait remarqué que le serveur était parti ce matin et avait été remplacé tout de suite par un autre qui lui ressemblait beaucoup. Il avait dû s’absenter en urgence car un membre de sa famille était à l’hôpital.
    Le soleil était présent, ça faisait plaisir ! Le paysage était encore plus beau que la veille. Un vrai paysage de carte postale. Le ciel bleu clair, quelques nuages blancs, des cocotiers verts, l’eau verte foncée du canal et le vert clair des champs de rizière. La journée était remplie de bleu, de blanc, de vert, quel plaisir pour les yeux ! Pas de gris, pas de pluie sur notre belle carte postale
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    En ce dimanche, on a traversé des villages qui ressemblaient plus à des villages que la veille où on a vu quelques maisons sur le bord des canaux. Là, il y avait église, école, banques, mosquée. On se déplaçait toujours dans le calme, pas de bruit. Quel régal pour les oreilles.
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    Vers 11h, le bateau s’est arrêté sur le bord pour reposer le moteur. Le serveur nous a servi un café de couleur grise à cause du lait. Il était excellent, moi qui d’ordinaire n’aime pas le café je me suis régalée. Nico a profité du soleil à l’avant du bateau allongé sur le matelas.
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    Les enfants de la maison voisine sont venus devant le bateau pour nous réclamer des stylos et « one roupie ». Les deux garçons sont repartis et leur petite sœur a pris la relève.
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    Le bateau a redémarré et on a continué notre balade de farniente.
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    Vers 13h, on a fait une deuxième pause pour déjeuner. Pas de couvert, aujourd’hui on mange à l’indienne avec les doigts, la nourriture posée sur une grande feuille de bananier. On a eu du poulet frit, vraiment excellent de chez excellent, du riz et des mélanges de légumes dans des bols avec un mélange particulièrement délicieux avec oignon et betterave, et mon mélange préféré avec des pommes de terre qu’on avait mangé la veille. On avait également du puri (le pain indien, frit, gonflé, croustillant et bien gras, mais super bon). Puis en dessert, le capitaine du house boat nous a conseillé un riz au lait à la banane traditionnel : on prend une banane, un peu de riz, du sucre, du yaourt liquide, et on malaxe le tout avec les doigts et là ça nous a donné un riz au lait à la banane excellentissime ! On s’en aurait mangé les doigts pour ne pas perdre une miette de ce dessert fabuleux collé aux doigts.
    On s’est bien pétés le bide et on avait les doigts tout cracras.
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    Après ce copieux et délicieux repas, on a continué la promenade dans le silence. On passait dans des canaux de plus en plus étroits. Avec Nico, on a fait quelques parties de Uno, j’ai continué d’écrire notre voyage dans mon carnet de bord, on a profité du merveilleux paysage, on fait plein de photos.
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    A 16h, on eu le goûter avec thé et bananes frites. Comme je n’aimais pas les bananes frites, j’ai demandé au cuistot s’il pouvait couper l’ananas que nous avions sur la table. Alors qu’il ne parlait pas anglais, il m’a quand même compris avec mes quelques mots d’anglais. Il a tout de suite accepté et j’ai eu droit à une moitié d’ananas. J’étais toute contente.
    A 16h20, on a fait une pause car le serveur est revenu de l’hôpital et il a repris sa place à bord et son remplaçant est reparti. L’équipage nous a donné quartier libre pour 25 minutes. Alors, Nico et moi sommes descendus du house boat, et nous avons visité le petit village sur le bord du canal. Le paysage était magnifique ! Nico a ramassé une très jolie fleur qu’il a mise dans mes cheveux.
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    Notre équipage devant
« The Nest » : de gauche à droite : le cuistot, le capitaine et le serveur.
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    A 16h45, le house boat a redémarré pour la dernière fois de la journée. Le soleil était au beau fixe et le paysage paraissait paradisiaque.
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    A 18h, on s’est arrêté pour la dernière fois de la journée dans un endroit dépourvu de toute vie humaine pour y passer la nuit. Il y avait zéro bruit !
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    Le serveur est venu nous voir avec un filet de pêche et nous a proposé de nous montrer comment pêcher au filet. On l’a suivi à l’extérieur du bateau. Le serveur a pris le filet dans ses mains, s’est approché du bord de l’eau et à jeter le filet sur la surface de l’eau, il s’est enfoncé lentement dans l’eau emprisonnant les âmes qui se trouvaient là, et l’a remonté. Il n’y avait pas grand chose, que des petits poissons minuscules. Nico a essayé la pêche au filet. Il a jeté plusieurs fois le filet, mais pareil il n’attrapait rien ou que des poissons minuscules. Il a attrapé cinq petits poissons lors de son meilleur lancer de filet. Je n’ai pas voulu tenter la pêche au filet de peur de partir à l’eau avec le filet. On a vite arrêté la pêche car on n’attrapait que dalle car le filet était tout pourri avec des gros trous dedans et on se faisait dévorer par les fourmis car nous étions sur une fourmilière.
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    Zoom sur le poisson pêché, oui il est minuscule :undefined

    On est remontés sur le bateau. On s’est assis à l’avant du bateau pour regarder le coucher de soleil. Ensuite, on est allés se doucher pendant que l’équipage se lavait dans l’eau du canal.
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    On nous a servi notre dernier repas de notre week-end à bord du house boat. On a eu droit à deux poissons entiers fris (ce n’étaient pas ceux qu’on avait pêché la veille), du riz et des bols de mélanges de légumes avec des mélanges avec de la noix de coco (trop bons).
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    Après s’être encore une fois pétés le bide, on est allés se coucher à l’avant du bateau sur le matelas pour regarder les étoiles. On était dans le noir complet et il y avait tout plein d’étoiles au-dessus de nous, c’était magnifique !
    Puis on est allés au dodo. On s’était mis à l’abri juste à temps car il s’est mis à pleuvoir très fort accompagné d’un vent très violent, mais ça s’est vite calmé.
    On a passé une bonne nuit au calme sans besoin de boules Quiès.


Lundi 31 juillet :

    Notre séjour à bord du house boat touchait à sa fin. A 10h on devait retourner sur la terre ferme et bruyante.
    On s’est levés à 7h30 pour profiter au max des derniers instants. On a eu notre petit-déjeuner avec omelette masala (une omelette épicée le matin ça réveille bien !), des boulettes de spaghettis (ça y ressemblait) saupoudrés de noix de coco à manger avec la sauce que je n’aime pas, et un thé.
    A 8h30, le moteur s’est mis en marche. On est revenus vers le quai. C’était la fin de deux jours de pur paradis… On aura passé deux jours de repos et de plaisirs culinaires. En pleine forme, on allait pouvoir affronter le dernier mois de tourisme !
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    A 10h30, M.Johnson est venu nous chercher sur le house boat avec deux fleurs en guise de cadeau d’adieu. On a écrit un petit mot sur le livre des invités pour parler de notre séjour et donner envie à d’autres personnes de faire de même.
    M.Johnson nous a amené à la station de bus en rickshaw. De là, on a pris un bus à 11h pour Kochi. A la base, on voulait aller à Varkala, plus au sud, pour voir cette plage qui selon le Lonely Planet semblait idéale, mais on a préféré remonter que descendre et gagner du temps et pas faire trop de transport.

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 12:45
Vendredi 28 juillet (suite) :

    On a quitté Kumily à 13h25.
    A bord du bus tout rouillé, on a descendu la montagne. Comme on était les seuls passagers et qu’on était assis sur les bancs en plastique, à chaque virage on glissait sur toute la longueur du banc. Que d’émotions !
    Les paysages étaient vraiment très beaux. Au début, paysages de collines verdoyantes et plus on se rapprochait de la côte sud-ouest vers Allepey et plus les paysages étaient paradisiaques : de grands champs verts de rizière, des cocotiers à perte de vue, etc, etc.
    Le bus s’est rempli au fil de notre parcours. Il était bondé sur la dernière heure de route.
    A 17h30, on est enfin arrivé à la station de bus d’Allepey.
    Allepey, appelé aussi Alapuzha est situé dans le Kerala. C’est une ville commerçante entourée de cocotiers qui s’étire le long des canaux. C’est d’Allepey que l’on part visiter les backwaters (les canaux). Les backwaters qui suivent 900Km de littoral à l’intérieur des terres, constituent l’un des principaux attraits du Kerala. Les bateaux traversent des lacs peu profonds bordés de palmiers empruntant d’étroits canaux ombragés. Sur les rives, on voit défiler les villages avec leurs mosquées, leurs églises, leurs temples et leurs écoles, les habitants vaquant à leurs occupations.
    Le Lonely Planet nous avait mis l’eau à bouche à la description qu’il faisait de la promenade en house boat : « La location d’un house boat, bateau dérivé d’une kettuvallam (barge à riz), constitue certes un luxe, mais vous ne regretterez pas la dépense. Allongé sur des coussins, vous glisserez lentement au fil de paisibles canaux bordés de cocotiers, savourerez une cuisine mitonnée avec soin, dormirez sur l’eau avec les étoiles en ciel de lit, rencontrerez des pêcheurs et des villageois : vous vivrez là un plaisir rare, inoubliable, à mille lieues du tumulte de l’Inde. ».
    A notre descente du bus, un jeune étudiant indien s’est approché de nous, seuls étrangers dans le bus, il venait de la part de M.Johnson. Il nous a amené jusqu’à un rickshaw et on a rejoint la villa de M.Johnson. Il nous attendait. C’était une très grande villa, très chouette, on voyait qu’il avait les moyens financiers. On a posé nos sacs à l’étage dans la grande chambre avec salle de bain qui nous était réservée pour la nuit pour 400Rs (6,5€). On est redescendus et on a discuté avec M.Johnson dans le salon. Il nous a présenté des photos du house boat. Ça avait vraiment l’air chouette ce bateau. Il nous a montré également le guest book où les précédents touristes qui avaient passé quelques jours sur le house boat avaient laissé des commentaires sur leur séjour sur le bateau. Ils étaient tous ravis. Moi, j’ai préféré lire les commentaires écrit en français, vous comprendrez pourquoi (je ne voulais pas mal comprendre). M.Johnson a continué de parler, et Nico qui gérait bien la conversation, s’est mis à discuter les prix et il a réussi à faire descendre le prix de la journée de house boat à 4250Rs (70€) au lieu de 4500Rs (75€) car on restait deux jours et deux nuits et qu’on était étudiant. M.Johnson a accepté nos tarifs. Nous devions payer 8500Rs (140€) pour deux jours et deux nuits avec repas compris, ce qui nous faisait du 35€ par jour et par personne. C’était correct.
    M.Johnson était vraiment très gentil.
    On est ensuite sortis de la villa pour aller retirer des roupies à un distributeur de billets. Et là, il s’est mis à pleuvoir mais c’était une grosse pluie de dingue ! Heureusement que j’avais mon k-way poncho pour ne pas me mouiller. Puis, comme on voulait se connecter à Internet, on a cherché un accès internet, mais ce n’était pas tout près et marcher dans la nuit et sous la pluie, ça le fait moyen. Alors on a pris un rickshaw qui nous y a amené. On a pu se connecter à internet et avoir des nouvelles de la France. Puis, on a cherché un restaurant pour dîner. On a trouvé un resto indien avec des tarifs indiens et non pour touristes, bref c’était pas du tout cher. On a pris des noodles (pâtes chinoises). Puis, on a repris un rickshaw qui nous a ramené chez M.Johnson et heureusement qu’il était connu ce monsieur, parce que nous n’avions même pas repéré l’adresse…
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25 décembre 2007 2 25 /12 /décembre /2007 22:15
Vendredi 28 juillet :

    Ce jour-là, on devait quitter Kumily. Comme nous l’avait conseillé le gérant du « Coffee Inn », on irait à Allepey pour faire une promenade en house boat sur le bateau de M.Johnson. On avait décidé de se faire plaisir en passant deux jours et deux nuits sur un house boat (sorte de péniche) sur les backwaters (canaux), même si 4500Rs (75€) par jour tout compris ça faisait une grosse somme par rapport à ce que nous avions prévu comme budget pour notre séjour en Inde.
    On a pris le petit-déjeuner au « Jungle Inn », mais ils avaient changé de confiture ! Envolé ma confiture de framboises fort délicieuse ! Et en plus de ça, ils avaient augmenté les prix du jour au lendemain ! Le prix des toasts avait doublé passant de 15Rs (0,25€) à 30Rs (0,5€) ! et le thé et les jus de fruits avaient augmenté de 5Rs !
    A 11h, le ventre plein, on a quitté le « Jungle Inn ».
    On a trouvé un téléphone public et Nicolas, sur les conseils du responsable du « Coffee Inn » a appelé M.Johnson pour réserver le house boat à Allepey. Nico s’est bien débrouillé pour comprendre M.Johnson qui parlait anglais et se faire comprendre. Exercice particulièrement difficile que de se faire comprendre dans une autre langue au téléphone. M.Johnson nous attendait pour le soir-même, il allait même faire venir quelqu’un pour qu’il nous amène jusqu’à chez M.Johnson qui nous logerait pour la nuit et nous accompagnerait au house boat le lendemain matin.
    A 12h, nos sacs sur le dos, on a pris un rickshaw jusqu’à la station de bus. Le bus pour Allepey devait partir à 13h10.
    A 13h, l’autocar est arrivé à la station de bus. On s’est tout de suite demandé avec Nico comment ce bus pouvait encore rouler vu son état… Et en effet, à 13h10, quand le chauffeur a voulu démarrer, impossible ! Après bien des efforts, le bus a bien voulu avancer. Qu’est-ce que c’est rassurant de se dire qu’on a 4h de route à faire dans un bus aussi vieux, rouillé et qui va nous lâcher d’un instant à l’autre… En plus, nous étions les seuls passagers… Le bus a rejoint un garage pour se faire réparer. Là, les garagistes ont réparé l’engin en un quart d’heure et on a enfin pu partir !
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 21:27
Jeudi 27 juillet :

    Il a plu toute la nuit. Alors, quand le réveil du téléphone portable a sonné à 6h du matin, on s’est rendormis. Nico avait en effet la flemme d’aller faire le trek depuis la veille et, de mon côté je me suis dit qu’on n’allait pas aller faire un trek sous la pluie, avec les sangsues qui sont nombreuses dans les endroits humides et encore plus quand il pleut, et qui seraient venues nous sucer le sang.
    A 9h30, on s’est levés. La pluie avait un peu cessé. Le gérant de l’hôtel est venu nous dire que le chauffeur de rickshaw nous attendait depuis 6h30 du matin… Nico était très mal à l’aise qu’on ait posé un lapin au chauffeur. Alors, on s’est mis à sa recherche, mais on ne l’a pas retrouvé.
    On a été prendre le petit-déjeuner au « Jungle Inn » avec toast au beurre et confiture. J’étais emmitouflée dans mon pull car il faisait assez froid et la pluie tombait dehors.
    L’averse avait cessé quand on est sortis du restaurant. On a décidé de faire une petite balade à dos d’éléphant. On a déboursé 250Rs chacun (4,1€) pour faire cette promenade qui me tenait à cœur. On a fait la connaissance de Maria, l’éléphante âgée de 25 ans. J’étais impressionnée de voir un éléphant de si près et de pouvoir toucher sa peau dure et craquelée recouvert de longs poils drus.
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    Je suis montée la première dessus à l’aide d’une échelle. Le dos de l’éléphante était recouvert d’une couverture et d’une selle pour bien tenir dessus. Nico s’est mis derrière moi. C’était impressionnant comment on était haut ! On avait une toute autre vue de la haut, extraordinaire.


    Le maître de Maria la guida durant notre balade. On a d’abord été sur la route, puis l’éléphante a pris un petit chemin qui bordait des maisons et on a rejoint un espace vert avec des vaches. On passait à peine sous les lignes électriques, tellement on était haut. Maria marchait très très lentement. La promenade a duré une demi-heure, mais on a parcouru une très courte distance. Je ne savais pas que les éléphants marchaient si lentement. Ce fut une super expérience ! Je voulais trop remonter sur un éléphant plus tard durant notre séjour en Inde. La seule chose qu’on n’a pas appréciée avec Nico, c’est que pour la faire obéir, le maître de Maria lui donnait des coups avec une pique pointue.
    Le maître de Maria a pris quelques photos avec l’appareil photo de Nicolas. Oui, les éléphants sont vraiment roses, je me tue à vous le répéter !
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    A notre retour de balade, on est descendu de l’éléphante de la même manière qu’on était montés, par l’échelle. Deux touristes se sont arrêtés et nous ont demandé nos impressions. Ces deux touristes on les a recroisés une heure plus tard au restaurant.
    On a ensuite été jusqu’à la station de bus pour connaître les horaires du bus pour Allepey (notre prochaine étape) ce qui nous a permis de visiter la ville. En revenant, on a croisé le chauffeur de rickshaw qui ne nous en voulait pas de lui avoir posé un lapin et il nous a proposé d’aller visiter des plantations d’épice et de thé pour 500Rs (8,3€), ce qui était le prix marqué dans le Lonely Planet pour une telle visite. On a accepté et l’on s’est donné rendez-vous pour 14h.
    On est allés manger au « French Restaurant » et l’on y a retrouvé les deux touristes qu’on avait rencontré une heure plus tôt. La femme venait du Pérou et l’homme de Pologne, ils faisaient le voyage ensemble sans se connaître avant. Ils nous ont raconté qu’ils n’avaient pas encore fait la visite de la réserve parce qu’ils avaient passé la journée de mercredi à l’hôpital, l’homme était tombé malade.
    A 14h, on a rejoint le chauffeur de rickshaw. Il nous a emmené à une plantation d’épice. Comme il pleuvait, il m’a gentiment prêté son parapluie, Nico, lui avait le sien. C’était une plantation dans un grand jardin, il y avait de tout. Une indienne nous a présenté les différentes épices du jardin en anglais en nous faisant faire le tour du jardin sous la pluie. Je ne comprenais pas grand chose, je n’étais pas contente de mes lacunes en anglais, parce que c’était très intéressant, mais j’aurais aimé pouvoir mieux comprendre et poser des questions pour plus d’information. Mais non, je resterai inculte.
    A la fin de la visite, on a donné 100Rs (1,6€) à la dame. On a continué la visite à bord du rickshaw.
    Le chauffeur nous a conduit à une fabrique de thé. Sur la route, on a vu des plantations de thé, c’était splendide ! Tout vert. Ça faisait des vallons gigantesques de thé ! Vraiment sublime comme paysage !

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    A la fabrique de thé, on a suivi les différentes étapes de la fabrication du thé qui sert de boisson du ramassage des feuilles de thé jusqu’à l’obtention des boulettes de feuilles de thé séché que l’on trouve dans les sachets de thé. Cette fabrique était entourée de plantations de thé, toutes vertes, toujours aussi jolies. Les plantations qui forment comme des massifs sont taillées sur le dessus, ce qui leur donne toujours cet aspect de massif rectiligne, bien taillé. Les feuilles coupées sont récoltées par les cueilleurs. Les feuilles qui sont prises sur le dessus du massif sont les meilleures. Ces feuilles sont ensuite séchées. Pour cela, nous sommes entrés dans la fabrique. Des gigantesques machines rectangulaires à l’entrée de la fabrique séchaient les feuilles de thé étalées en une fine couche sur une grille. Les feuilles sont ensuite transportées dans différentes autres machines qui s’occupent de broyer les feuilles pour les réduire en petits morceaux. Au final, passant de machine en machine, les feuilles ne ressemblent plus qu’à des miettes et ces miettes sont disposées sur une grille très fine et suivant la grosseur de la miette elles tombent dans des sacs différents. Les boulettes les plus grosses sont utilisées pour les thés des occidentaux, alors que les boulettes les plus fines sont utilisées pour les thés indiens, les meilleurs, appelés « chai » (que l’on prononce « tchaé »).
    Le chauffeur nous a ensuite amené à Munnar. Il voulait nous faire voir une vue superbe. Arrivés sur place, on était en haut d’une montagne. Munnar étant dans le Kerala, à la frontière avec le Tamil Nadu, on avait devant nous le Tamil Nadu qui s’étendait. C’était splendide !
    C’est là que s’est finie notre balade. Le chauffeur nous a ramené. La route entre Munnar et Kumily était vraiment pourrie, et y rouler dessus était vraiment atroce pour nos fesses et notre dos.
    Arrivés à Kumily, le chauffeur nous a proposé d’aller voir le spectacle de Kathakali, spectacle traditionnel du Kerala. La représentation étant à 19h, nous avons réservé nos places à 125Rs (2€) la place. Le chauffeur nous a raccompagné jusqu’à notre cabane. Il voulait même nous amener à la représentation mais comme ce n’était pas loin, on a préféré y aller à pied. J’ai jamais vu un chauffeur de rickshaw aussi gentil que lui. A aucun moment il n’a abusé de nous, naïfs touristes. Alors que d’ordinaire, les chauffeurs profitent toujours des touristes et leur font payer des prix exorbitants pour leur soutirer de l’argent. Il a été très correct. Il voulait qu’on découvre les richesses de sa région.
    A 18h30, on est arrivés à pied à la salle de spectacle. Les danseurs étaient sur la scène en train de se maquiller et de revêtir leur costume devant les spectateurs. La préparation fait partie du spectacle. C’est vraiment tout un art de se préparer. Le maquillage est très coloré. Les costumes sont très exubérants. Pour faire bouffer les jupes, ils mettent des sacs plastiques en dessous de façon très réfléchie.
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    A 19h, le spectacle a commencé. Sur la scène, 3 musiciens et 3 danseurs. Le Kathakali est une danse traditionnelle du Kerala très théâtrale racontant une histoire tirée des épopées hindoues qui met en scène des dieux, des démons, des guerriers ou des rois. Le jeu des acteurs est marqué par les expressions du visage, les regards et les positions des mains. C’est très spécial comme spectacle. Le spectacle a duré une heure.
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    A 20h, on est allés manger au restaurant du « Coffee Inn » à quelques pas de notre cabane. On a pris des pâtes puis un pancake banane pour Nico et un au chocolat pour moi. Au lieu de poser des morceaux de banane sur le pancake ou d’étaler du chocolat sur le pancake, les cuisiniers avaient mélangé les bananes à la pâte du pancake de Nico et avaient mélangé du chocolat à la pâte de mon pancake et avaient étalé du chocolat sur le pancake cuit. Ça faisait comme un gâteau, c’était trop bon ! Mais qu’est-ce qu’ils ont été lanterne pour nous servir ! On est resté bien deux heures au resto !
    Après cette longue journée bien riche, on a fait un gros dodo dans notre cabane perchée.

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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 21:19
Mercredi 26 juillet :

    On s’est levés à 9h30 mais moi je ne voulais pas me lever.
    A 10h30, on a été petit-déjeuner au « Jungle Inn » tout proche de notre cabane. On a pris une omelette masala (c’est à dire épicée) que l’on s’est partagé, des toasts avec du beurre et de la confiture (délicieux), un jus d’ananas et un thé.
    On a été voir, ensuite, les horaires et tarifs des différentes activités à faire à la réserve naturelle.
    On a vu des singes dans les arbres pendant qu'on marchait.
    On est revenu à la cabane pour laver quelques vêtements.
    Puis, on est allé déjeuner au « French Restaurant ».
    Ensuite, on a pris un rickshaw pour aller en bateau dans la réserve qui se situait à 3km. Au bout de quelques mètres qu’on roulait, le rickshaw a dû s’arrêter pour qu’on paie l’entrée dans la réserve : 300Rs chacun (5€) !
    Le chauffeur de rickshaw était super gentil et il nous a attendu pendant notre promenade en bateau pour nous ramener ensuite à Kumily.
    La réserve naturelle de Periyar est la plus fréquentée de l’Inde du Sud. S’étendant sur 777km2, elle abrite des bisons, des sambars (une espèce de cerf), des sangliers, des langurs (une espèce de singe), 900 à 1000 éléphants et 40 tigres. Un lac artificiel de 26km2 conçu par les britanniques en 1895 traverse cette réserve.
    On a payé 15Rs (0,25€) notre place à bord du bateau qui allait traverser une partie du lac. Ce n’est qu’en bateau qu’on pouvait espérer apercevoir des animaux dans la réserve.
    On a attendu une bonne heure avant de monter à bord du bateau. Ça nous a permis d’admirer le paysage qui était vraiment magnifique.



    A bord du bateau, qui avançait avec bruit (super pour voir discrètement les animaux…), on a pu apercevoir de loin, très loin, des sambars et des bisons qui se broutaient au bord de la rivière, et même des sangliers. Dans l’eau, on a aperçu une tortue. On a également vu des oiseaux. Ni tigres, ni éléphants, à l’horizon… j’étais déçue.
    La promenade a duré 1h30. Le temps n’était pas très clément, il faisait même très frais.
    On a retrouvé notre chauffeur de rickshaw qui nous avait attendu pendant trois heures ! Il nous a ramené. Il nous a proposé de venir nous chercher le lendemain matin à 6h30 pour le trek. Il nous a fait payer l’aller-retour 80Rs (1,3€).
    De retour dans notre cabane, j’ai enfilé un pull et on est allés manger au « Jungle Inn ». Nico a pris un egg biryani (riz préparé avec plein d’épices et un oeuf dur et cuit à la vapeur) et moi un poulet au curry, accompagné de deux jus d’ananas pour tous les deux. Le poulet au curry était vraiment très très épicé, je n’ai pu en manger qu’un peu.
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 18:18
Mardi 25 juillet (suite) :

    Voici une petite vidéo très courte mais très explicite sur la circulation en Inde. Je tiens à rappeler qu'en Inde on roule à gauche. Pour ce qui est des véhicules qui doublent, oui ils sont complètement inconscients. Les klaxons en fond sonore, oui c'est normal, les indiens aiment se servir du klaxon... tout le temps ! Aïe aïe aïe les oreilles. On a connu des situations en bus et rickshaw bien pire que ça. Cette vidéo qu’on a faite montre la circulation normale en Inde, la circulation dans son quotidien. Mais par moment il y a de quoi avoir peur !




    Le bus est parti de Madurai en début d’après-midi vers midi.
    Il y avait deux télévisions à l’avant du bus qui passaient un film indien pas terrible terrible. Comme on était assis au fond du bus, on ne voyait rien, mais on n’entendait que ça tellement le son était fort. Puis, ils ont changé le DVD pour de la musique, à fond s’il vous plaît. Trop trop trop chiant ! Nico a mis ses boules quiès, moi mes écouteurs de mon iPod dans mes oreilles.
    Mieux encore, le chauffeur roulait comme un psychopathe. Même un indien assis à côté de nous, nous l’a fait remarqué. Assis au fond du bus, on faisait des sauts de trois mètres à chaque bosse sur la route. A notre gauche, il y avait la porte du bus qui restait ouverte. Vive la sécurité...
    Puis, au bout de deux heures de route, à sauter dans tous les sens, le bus s’est arrêté et tout le bus s’est vidé. En fait, nous devions descendre aussi et prendre un autre bus, mais ça on ne l’a su que lorsque le bus fut totalement vide. On a donc attendu le second bus pendant une bonne demi-heure. A 14h30, notre bus est arrivé, plein comme un œuf. Le chauffeur roulait moins vite que le précédent. Ce qui m’a fait le plus peur c’est quand on a roulé sur les routes de montagne. Kumily se situant en haut d’une montagne, il fallait grimper la montagne. Mais les routes de montagnes en Inde ce sont des routes très étroites avec la falaise d’un côté et la montagne de l’autre. Et là, on a vraiment pas envie de croiser un autre bus en sens inverse… Et bien sûr, on en a croisé plusieurs… On se dit que non, ça ne va pas passer, notre bus, côté falaise, va devoir se pousser et dévaler la pente… Mais, les bus arrivent à se croiser en se passant à 5 centimètres l’un de l’autre… Je ne sais par quel miracle il n’y a pas eu d’accident ce jour-là. Pendant toute la montée, je n’étais pas du tout rassurée. Toute crispée, la seule chose qui m’a un peu donné le sourire ça a été de voir les singes sur le bord de la route.
    Plus on montait et plus en sentait la fraîcheur montagnarde. Ça changeait de la chaleur omniprésente.
    On est arrivés sains et saufs à Kumily, après plus de 4h de bus. Le voyage Madurai-Kumily nous a coûté 72Rs (1,2€) pour nous deux.
    Kumily se trouve dans l’Etat du Kerala. Le Kerala se situe sur la côte sud-ouest de l’Inde du Sud.
    Kumily, à 4km de la réserve naturelle de Periyar, est une petite route bordée d’hôtels et de magasins d’épices.
    On a pris un rickshaw qui pour 15Rs nous a emmené à notre hôtel le « Coffee Inn » à quelques mètres de l’entrée de la réserve naturelle de Periyar. Le gérant nous a montré les bungalows qui étaient éloignés de la route, au calme, près de la forêt. C’était super sympa comme endroit. On avait le choix entre un bungalow confortable, une hutte de bambou ou une maison dans les arbres. On a opté pour la cabane dans les arbres à 150Rs la nuit (2,5€). Qui n’a pas rêvé de dormir dans une cabane dans les arbres ? On trouvait ça trop tripant comme expérience alors on l’a faite. Les toilettes et la douche étaient en bas de l’arbre. Pour accéder à la cabane, il fallait grimper une échelle. Dans la cabane en bois, deux fenêtres donnaient de la luminosité, et un grand matelas servant de lit à droite de la porte était abrité d’une moustiquaire.
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    Le gérant était très gentil et nous a parlé de tout ce que nous pouvions faire dans la réserve : trek, balade à dos d’éléphant, etc. Il nous a également demandé quelle serait notre prochaine destination. Nous voulions aller à Kollam puis à Verkala où il y a une plage en bas d’une falaise qui valait le coup d’œil, puis remonter à Allepey pour profiter des backwaters (canaux). Le gérant de « Coffee Inn » nous a conseillé de faire une promenade en house boat à Allepey, en effet, il connaissait un propriétaire de house boat M.Johnson. Il nous a alors donné son numéro de téléphone pour que l’on puisse réserver.
    Après avoir parlé avec le gérant, on a voulu aller se renseigner sur le trek dans la réserve, mais comme il était 18h30, le bureau de renseignement était fermé. Alors, on a été sur internet à 60Rs (1€) de l’heure… très cher par rapport au prix habituel dans les autres villes d’Inde. Mais le prix se comprenait parce que nous étions dans les montagnes.
    Ensuite, on a été dîner au « French Restaurant », pas français pour autant, il était tenu par un couple d’indiens. La dame était très gentille. Son petit garçon de 5 ans était dans la pièce et sa mère le poussait à apprendre ses leçons d’anglais, mais il n’en avait pas envie.
    On a pris des macronis (et non macaroni, car ce n’est pas du tout pareil) à la tomate. Petite portion pour un prix exorbitant… Puis, on a pris deux pancakes pour se remplir le ventre et eux étaient très lourds.
    On a passé notre première nuit dans la cabane perchée. Il faisait si froid qu’on a dû dormir dans notre sac de couchage en tissus avec un drap par-dessus et une couverture !
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 17:56
Mardi 25 juillet :

    On s’est levés vers 9h30 car on avait un bus à prendre pour rejoindre Kumily, notre prochaine étape.
    En prenant l’ascenseur, ce n’était pas le petit garçon qui nous a fait descendre, mais le vieil homme qui relayait le petit garçon.
    A 10h30, on est allé petit-déjeuner au « Jayaram Fast Foods ». On a pris une omelette au fromage avec trois tonnes de fromage, c’était un peu écoeurant. J’ai pris un milk-shake à la vanille avec de la glace à la vanille à l’intérieur.
    On est revenus à l’hôtel pour prendre nos sacs. On est montés avec l’ascenseur avec le vieil homme à l’intérieur. Puis, on est descendus par les escaliers parce que l’ascenseur n’arrivait pas, il était bloqué en haut. Et là, on a croisé le petit garçon de l’ascenseur qui était en train de briquer les marches.
    On a pris un rickshaw qui pour 40Rs (0,6€) nous a amené à la gare routière d’Arapalayam qui était bien plus loin que la gare ferroviaire depuis l’hôtel.
    Cette gare routière était très crade. Il y avait des centaines de mouches partout. On s’est posés par terre dans un endroit qui paraissait propre en attendant le bus. Devant nous, contre un pilier, un homme était assis. Ses pieds nus étaient tout gonflés (j’avais jamais vu des pieds aussi gonflés !) avec des plaies ouvertes où le sang avait séché et des mouches volaient au-dessus et venaient se poser dessus… Charmant…

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 16:53
Lundi 24 juillet :

    Ce jour-là, ce fut visite de Madurai.
    Vers 10h, on est allés prendre un petit-déjeuner dans un resto végétarien. On a pris des dosas et un jus d’ananas. Bon, les dosas au petit-déj, j’aime moyen… Mais cette fois-ci, j’ai préféré laisser ma part entamée que de me forcer à tout finir à en être malade.
    Ensuite, on est allés visiter le temple Sri Meenakshi juste à côté du restaurant. Le temple Sri Meenakshi situé au cœur de la vieille ville offre un spécimen particulièrement exubérant d’architecture dravidienne avec ses douze gopurams de 50 mètres de haut recouverts d’une profusion de représentations colorées de divinités, d’animaux et de personnages sacrés. En ébullition de l’aube au crépuscule, il draine en permanence des foules considérables : quelques 10 000 visiteurs y pénètrent chaque jour.
    Comme pour tous les temples, nous n’avions pas le droit de le visiter en chaussures, il fallait laisser les chaussures à l’entrée contre quelques roupies. Etant en tongs, on a préféré les mettre dans notre sac et ne pas payer leur garde. L’entrée, elle, était gratuite.
    On a passé le premier gopuram pieds nus. Ces gopurams colorés et sculptés de mille personnages et divinités sont vraiment magnifiques. On dirait qu’il y a de la vie sur ces gopurams, un vrai village de liliputiens. La couleur donne de la vie aux sculptures. Lorsque les gopurams ne sont pas peints, ça ne fait pas ressortir les sculptures.
    Ce premier gopuram fait partie avec trois autres des parois extérieures du temple. Ils donnent sur un temple intérieur formé aussi de quatre gopurams.
    Une maquette du temple :
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    A l’intérieur du temple, un grand bassin exposé au soleil se trouve au centre. Des arcades entourent ce bassin à l’eau verte.
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    Le plafond du temple intérieur est peint de couleur vive.


    De ces arcades, on pouvait accéder à l’intérieur du temple qui nous emmenait dans des salles, des sanctuaires. C’est vraiment impressionnant comme ce temple est grand, un vrai labyrinthe. Il y avait énormément d’hindous, ils priaient devant les divinités.
    Dans l’un des sanctuaires, il y avait une colonne très haute toute faite d’or. Les rayons du soleil se reflétaient dessus et éclairaient un peu la salle sombre. C’était très joli ! Mais, il est interdit de la prendre en photo.
    A l’intérieur du temple se trouvait également un musée. L’entrée coûtait une roupie. On a vu des sculptures sur pierre toutes poussiéreuses et des vieux machins que l’on n’a pas regardé de plus près car c’était dans des armoires vitrées bouffées par les mites… J’aime comment les indiens prennent soin des choses… Il y avait également une reproduction du temple dans une vitrine poussiéreuse et avec des toiles d’araignées entre les gopurams miniatures et les araignées en prime… Charmant… C’était l’ancienne version de la maquette exposée à l’entrée du temple intérieur qui était en parfait état.
    En repartant, on a vu un éléphant dans le temple intérieur, il était en piteux état le pauvre…
Pour rejoindre la rue, on a dû traverser l’extérieur entre le temple intérieur et les quatre gopurams extérieur. Le soleil avait bien réchauffé le sol… Le sol était brûlant ! On se brûlait les pieds ! On a trop galéré à traverser. Enfin dans la rue nous avons pu remettre nos tongs qui paraissaient toutes moelleuses sous nos pieds brûlés.
    On est ensuite allés manger dans un restaurant non végétarien le « Divar Mahal Restaurant ». Ce restaurant paraissait sympathique avec ses aquariums de poisson à l’intérieur. Nico a pris un « fish N chips » (du poisson avec des frites) mais il en a été déçu. J’ai pris un macroni (et non macaroni) au gratin, mais j’ai été également déçu de voir les pattes flotter dans les 3 litres de crème fraîche un tantinet gratiné, alors que j’aime pas trop ça la crème fraîche alors après quelques bouchées j’était un brin écoeurée… Puis, en dessert on a pris de la glace qui était très bonne.
    Après s’être reposés quelques heures à notre chambre d’hôtel, on a pris un rickshaw qui nous a emmené au Palais de Tirumalai Nayak. L’entrée nous a coûté 50Rs chacun et 30Rs pour l’appareil photo, soit 130Rs pour tous les deux (2,1€). Ce palais indo-musulman a été construit en 1636. Il n’en reste plus grand chose… Seulement le portail, le hall principal et la salle de bal. Cet édifice laïque est considéré comme l’un des plus beaux de l’Inde du Sud. Et effectivement, même en pièce détaché c’est déjà magnifique ! En entier, ça devait être encore plus majestueux !
    Passé le grand portail, on se trouvait directement dans la salle principale. Il n’y avait plus de toit. L’herbe avait recouvert le sol. Mais les piliers blancs et colorés au sommet de jaune et de rouge représentaient bien le style musulman du palais avec ses arcs arrondis.
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    Sur le côté, se trouvait une autre salle, parfaitement bien conservée. On aurait dit une église. C’était d’un magnifique ! Des vitrines contenaient des objets anciens, des papiers ainsi que des sculptures. Très instructif.
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    On est repartis à pied jusqu’à notre hôtel.
    On a croisé cette grosse vache :
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    C'est en voyant les installations électriques que l'on comprend les nombreuses coupures électriques en Inde :  IMG-2505.jpg

    On est passés à côté de vendeurs d’épices. Les épices étaient dans de gros sacs. Il y avait une profusion d’odeurs et de couleurs, ça c’est génial ! Puis, on a tenté de rejoindre le marché de Madurai, mais le temps qu’on le trouve, l’heure avait tourné et il n’y avait plus personne, seul le sol tout sale rappelait qu’il y avait eu le marché peu de temps avant.

    Le soir, on a mangé au restaurant d’un hôtel voisin. Le restaurant se trouvait sur la terrasse de l’hôtel, au 7e étage. De là, on pouvait voir le temple éclairé. Les quatre gopurams extérieurs étaient éclairés et à 21h, tout s’est éteint.
    Quand on est rentrés à notre hôtel, on a voulu prendre l’ascenseur pour monter à notre chambre et là on a retrouvé le même petit garçon qui ouvrait la grille de l’ascenseur, appuyait sur les boutons pour faire monter ou descendre l’ascenseur et cela depuis déjà plus de douze heures ! Il était là dès notre levé, il était là à midi, il était là à notre retour le soir… Douze heures à travailler dans une cage d’ascenseur. Il était jeune. Je ne pourrais pas dire son âge, je ne le devine pas. Mais ce n’est pas une vie d’enfant ça ! Ça m’a révolté ! Mais que faire ?
  
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 16:49
Dimanche 23 juillet :

    A 17h, le train s’est arrêté à Madurai.
    Madurai est située au sud de l’état du Tamil Nadu. Elle est l’une des plus anciennes cités d’Inde du Sud, centre d’enseignement et de pèlerinage depuis des siècles.
    A pied, on a rejoint l’hôtel « TM Lodge » et on a pris une chambre pour 325Rs (5,41€) la nuit. La chambre se trouvait dans une rue super calme mais à l’extérieur côté hôtel c’était un peu plus agité mais c’était raisonnable par rapport à l’excitation de Trichy.
    Après une installation rapide de nos affaires dans la chambre, on est allés manger au « Jayaram Fast Foods » qui se trouvait à quelques rues de l’hôtel. Le restaurant qui vendait des hamburgers indiens était au-dessus d’une boulangerie que l’on pouvait voir de notre table. On a pris un chicken burger (hamburger au poulet) et un milk-shake avec une boule de glace à l’intérieur. On s’est régalés.
    Après cela, on a été dans un cyber-café puis en fin d’après-midi, on s’est un peu promenés dans la ville, la nuit commençait à tomber. Dans une rue, on a vu une vendeuse de fruits et légumes.
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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 23:33
Dimanche 23 juillet :

    A 10h30, on a été au restaurant de l’hôtel Mathura. Nico a pris son traditionnel puri et moi j’ai pris un american breakfast.
    A 12h, on a payé l’hôtel et l’on est partis à pied pour la gare, sacs sur le dos. Ce n’était pas bien loin et en quelques minutes à peine on était sur le quai à attendre le train qui devait arriver à 12h50 direction Madurai. A 13h40, il est enfin arrivé et l’on est partis pour Madurai.

    La route devant l'hôtel Mathura : entre taxis à gogo, rickshaws, motos, voiture et bus, on comprend le bruit... :
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