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  • : Voyage en Inde du Sud - été 2006
  • : Récit du voyage en Inde du Sud de Nicolas et Aurélia de mi-juin à fin août 2006
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 14:12
Samedi 19 août :

    On s’est levés à 9h. A 10h30, on était au « Dropadi Bar » assis face à la mer, le beau temps était revenu. On a pris une omelette au fromage chacun, Nico a pris également des toasts à la confiture et un thé, et j’ai pris un pancake au chocolat et à la banane avec un jus d’orange. On en a eu pour 190Rs (3,2€).
    On s’est ensuite promenés sur la plage avec pour but de rejoindre l’île qui se trouvait sur la droite, mais il fallait traverser par la mer et Nico s’est enfoncé dans l’eau jusqu’au torse alors on a abandonné. On attendrait la marée basse.
    Sur la plage, la récolte fructueuse des pêcheurs avait été mise dans des paniers. Il y avait des paniers entiers de poissons et crevettes ! C’était impressionnant ! Ces paniers étaient ensuite vendus aux habitants de Palolem qui repartaient chacun avec un panier, et étaient vendus sûrement aussi aux restaurants alentour.
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    On s’est ensuite posés sur le sable près des touristes et on est allés se baigner. Nico m’a appris à surfer les vagues sans planche et j’ai moyennement réussi. Je me suis plusieurs fois pris le bouillon et ça je n’aime pas. Mais on s’est grave amusés dans les vagues.
    Puis, on est allés reprendre des forces au « Dropadi Bar ». On a pris un délicieux olive garlic cheese naan (un naan aux olives, ail et fromage) pour tous les deux. Quel régal ce naan ! Nicolas a pris des spaghettis à la bolognaise et au poulet, et j’ai pris une salade grecque. On a attendu une bonne heure avant d’être servi alors que la veille on était ravie de la rapidité avec laquelle on avait été servi.
    A 16h30, notre repas terminé, Nico voulait aller se baigner mais j’avais mal à la tête, je me sentais fatiguée et en plus il pleuvait un peu, ça n’incitait pas à la baignade. J’ai préféré rentrer à la chambre et laisser Nico se baigner tout seul. Mais Nico m’a suivi furieux car il ne voulait pas se baigner tout seul. Je me suis endormie et finalement Nico est parti se baigner seul. Il n’est rentré qu’une heure et demie après alors que je dormais toujours… Il s’était bien amusé. Il a fait du bodyboard durant plus d’une heure.
    Quand il est revenu, on est allés sur internet et à 20h on était de retour au « Dropadi Bar ». On s’est pris un soda chacun (Coca pour Monsieur, Fanta pour Madame) et un cheese olive naan (un naan aux olives et fromage) en apéro avant de déguster un délicieux sea bass (il s’agit du bar appelé aussi loup de mer) tandoori (cuit dans un four en argile appelé tandoor) avec des frites et des légumes. En fait, c’est Nico qui a tout mangé, je n’ai pu avaler que trois bouchées. J’avais dû faire une insolation parce que j’avais encore très chaud.
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    On est rentrés à la chambre à 21h30, on a regardé à la télé le film « Seul au monde » avec Tom Hanks. C’est pratique ce film quand on ne comprend pas l’anglais car il n’y a presque pas de parole puisque il s’agit d’un homme seul perdu sur une île déserte qui parle seulement à son ami le ballon de volley…


Dimanche 20 août :

    On s’est levés à 9h30. A 10h30, on était au « Dropadi Bar » pour le petit-déjeuner. Nico a pris un milk tea (thé au lait), des toasts à la confiture et une omelette au fromage. J’ai pris un pancake au chocolat et un thé au citron.
    A 11h30, on est allé se baigner jusqu’à 13h.
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    Après s’être douchés à la chambre, on est allés manger au « Dropadi Bar ». On a pris un naan pour tous les deux, Nico a pris un chicken sizzler (spécialité indienne composée de légumes et de poulet dans un plat en fonte si brûlant que ça fume de façon impressionnante) bien copieux et j’ai pris une mashed cheese potatoes (une purée faite maison au fromage vraiment délicieuse). Là, Nico m’a fait remarqué que j’avais chopé un énorme coup de soleil sur le visage ! En effet, j’étais rouge vive sur le nez et autour. Même le serveur l’a remarqué. J’ai dû passer plein de crème dessus pour ne pas risquer de peler.
    A 17h, on est allé se baigner jusqu’à 18h30. J’ai surfé plein de vagues toute seule comme une championne.
    A 20h30, on était de retour au « Dropadi Bar ». Mais compte tenu de l’heure avancée, le restaurant était bondé. On a partagé la table d’un couple allemand. On a pris un cheese olive naan (naan aux olives et au fromage) et une salade aux tomates et au fromage chacun. En dessert, Nico a pris une salade de fruits avec deux boules de glace et j’ai pris deux boules de glace à la mangue avec du coulis de fraise, trop délicieux !!
    Un des serveurs que l’on voyait maintenant tous les jours, et qui nous servait ce soir-là, nous a demandé si l’on était marié ou juste « boyfriends », depuis combien de temps on était ensemble, si on était étudiants… Il faisait le curieux. Ça m’a trop fait sourire, c’était si mignon.
    On a attendu près de 20 minutes qu’on nous donne l’addition car ils galéraient avec les ordinateurs qu’ils venaient d’installer pour la comptabilité et ne faisaient que des erreurs. Au final, on est rentré à 22h20 à la chambre, bref en retard de 20 minutes pour le début de « Desperate Housewives ». Rien de bien grave car je ne comprenais pas les dialogues et c’était un épisode avancé dans la saison par rapport à où je m’étais arrêté, au début de la saison 1.
    Ensuite, dans la foulée et pendant que Nico dormait j’ai regardé un épisode de « Sex and the City » qui se déroulait pour partie à Paris. Je l’avais déjà vu en France, mais en VO ça donne carrément mieux car on entend les français parlaient français à côté des américains qui parlent américains et lorsque l’héroïne dit quelques mots en français, c’est vraiment super drôle de l’entendre galérer à dire deux mots.
    Je me suis endormie une heure après Nico, à 23h30.



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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 14:09
Mercredi 16 août :

    A 13h40, on est arrivés à la gare près de Palolem Beach. On a pris un rickshaw qui pour 50Rs (0,8€) nous a conduit jusqu’à Palolem Beach. Ca faisait trop bizarre de revenir à Palolem deux mois après ma première visite. C’était la troisième fois que Nico venait à Palolem.
    Le chauffeur de rickshaw nous a déposé dans l’allée principale de Palolem et un homme s’est jeté sur nous pour nous proposer une chambre pour 250Rs (4,2€) près du centre de Palolem avec la télé et vue sur la mer. On a suivi l’homme. La chambre n’était pas trop mal, avec effectivement une télé et un balcon mais on ne voyait pas la mer, les cocotiers bouchaient la vue… On a quand même décidé de prendre la chambre qui était proche de la plage.
    On a été au « Silverstar Bar » pour y retrouver notre ami le serveur chinois à qui on avait appris quelques mots français. En passant par la grande rue principale, on a vu plein de boutiques autrefois fermées, désormais ouvertes, des nouveaux restaurants nouvellement construits, beaucoup plus de touristes qu’en juin, bref que de changement en deux mois d’absence ! Ça nous a donné le moral que nous avions perdu en ne voyant pas le soleil ce jour-là brillait sur Palolem Beach.
    Arrivés au « Silverstar Bar », déception : le serveur chinois n’était pas là et ça avait grave changé ! Il y avait eu des travaux. On s’est assis face à la mer et on a pris deux pizzas margarita et une assiette de frite. Il y avait fréquemment des averses. Notre vue sur la mer n’a pas duré longtemps car les serveurs ont tout de suite baissé les bâches devant nous pour nous abriter de la pluie dès que la pluie a commencé à tomber.
    On est ensuite rentrés à la chambre faire une grosse lessive, qui a eu du mal à sécher à cause de l’humidité ambiante.
    Vers 17h30, on est allés sur internet au cyber café où on allait lors de notre dernier séjour à Palolem. La femme qui s’occupait du cyber café nous a reconnu.
    La pluie a cessé et on est allés se baigner pendant une petite demi-heure car Nico a rapidement eu mal aux oreilles. On s’est tout de même bien amusés dans les vagues.
    Sur la plage, les indiens s’étaient réunis pour fêter la fin de la mousson. Un homme était en train de grimper à un cocotier pour y accrocher une corde décorée. C’est pas ça qui a arrêté la mousson…
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    Après une petite douche, on est allés au « Dropadi Bar », un nouveau restaurant nouvellement construit au bord de la grande rue principale avec vue sur la mer. L’intérieur était très sympa avec un éclairage rose et vue sur la mer. Il était à peine 19h et le restaurant était déjà bien rempli, une heure après il était archi bondé et les touristes étaient obligés d’attendre au bar pour pouvoir avoir une table et manger.
    Etait proposé au menu du poisson. On a opté pour un requin pour tous les deux à 450Rs (7,5€). Il avait la taille d’un plat. Il était grillé, la tête avait été ôtée, il était accompagné de frites et légumes. Nico pensait que ça ne serait pas suffisant pour tous les deux, et pourtant il n’a pas pu finir… C’était sacrément bon, ça avait un petit goût sucré sympa. On s’est plus que pétés le bide. On est rentrés avec difficulté jusqu’à la chambre car le bidon pesait lourd  !


Jeudi
17 août :

    Il a plu toute la nuit, alors le matin comme il pleuvait encore, on a profité de rester au lit, j’ai dormi jusqu’à 10h30 pendant que Nico regardait la télé.
    A 11h40, on est allés au « Dropadi Bar » pour prendre le petit-déj même si l’heure était tardive pour cela. Emmitouflée dans mon k-way poncho, j’ai rejoint le resto avec Nico abrité sous son parapluie. On s’est assis face à la mer et l’on a petit-déjeuné. J’ai pris un pancake au chocolat avec le chocolat mélangé à la pâte miam ! des toasts au beurre et à la confiture et un milk tea (thé au lait), et Nico a pris des toasts à la confiture, une omelette au fromage et un milk tea. Le tout pour 160Rs (2,6€).
    Pendant le petit-déjeuner, on a regardé les pêcheurs qui ramenaient un énorme filet sur la plage. Aux deux extrémités du filet, des pêcheurs en file indienne (ça tombe bien pour des indiens loool) tiraient sur une corde pour ramener vers la plage le lourd et gigantesque filet de pêche. Ils ont mis une heure pour ramener le filet sur la plage et cela sous la pluie !
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    Comme il n’arrêtait pas de pleuvoir, on ne pouvait rien faire, alors on n’a pas bougé de notre table jusqu’à la mi après-midi. Une bâche bleue avait été descendue devant notre vue sur la plage. J’ai écrit sur mon journal de bord notre voyage. On a joué aux cartes avec Nico. Bref, on s’est occupés comme on pouvait en ce jour pluvieux.
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    A 14h30, on s’est pris dix kings prawns (de grosses crevettes, comme des gambas), avec des frites et légumes, pour tous les deux pour 250Rs (4,2€).
    Après être revenus à la chambre, puis être allés sur internet, on est allés se baigner malgré la grisaille. Il y avait de grosses vagues ! C’était génial !
    Vers 19h, on est retourné au « Dropadi Bar ». On y est arrivé tôt pour avoir une table. On a pris l’apéro avec un cocktail chacun. Un pina colada au rhum coco pour Nico à 110Rs (1,8€) et un honolulu au gin, pamplemousse, orange et sirop de granadine pour moi à 90Rs (1,5€).
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    Puis, on a pris un king fish tandoori (poisson cuit dans un tandoor, four traditionnel indien) avec frites et légumes pour 350Rs (5,8€). C’était vraiment succulent avec un goût de moutarde sensationnel ! Et pour finir la journée en beauté, on a pris en dessert deux boules de glace à la vanille avec sauce au chocolat.


Vendredi
18 août :

    Le soleil est revenu ! On s’est levés à 9h30. On est allé petit-déjeuner au « Dropadi Bar ». Nico a pris une omelette au fromage, un milk tea (thé au lait) et un mango lassi (yaourt battu avec de la mangue). J’ai pris un pancake au chocolat et à la banane avec le chocolat et les bananes intégrés dans la pâte du pancake, et un jus d’ananas. Et on a pris également pour tous les deux des toasts au beurre et à la confiture. On a dégusté notre petit-déjeuner face à la mer sous le soleil mais il y avait de la brume.
    Vers 11h, on est allés sur la plage pour se baigner. Il y avait plein de touristes sur la plage, ça changeait de notre île déserte de juin. A l’horizon, on voyait des dizaines et des dizaines de bateaux de pécheurs. On s’est baignés. J’ai fait la planche allongée sur le dos à flotter sur l’eau, avec vue sur les cocotiers de la plage, trop le paradis ! Je me suis également allongée sur la plage face au soleil et j’ai réussi à prendre des couleurs en m’exposant seulement quelques minutes au soleil, j’étais toute contente de bronzer.
    Après une petite douche à notre chambre, on est retournés au « Dropadi Bar » pour déjeuner. Nico a pris des spaghettis méditerranéens avec des morceaux de poissons et autres crustacés. J’ai pris une salade à la tomate et au fromage ainsi qu’un olive garlic cheese naan (un naan aux olives, ail et fromage). Le naan est un pain sans levain préparé à base de farine de blé complet, plus épais que le chapati et cuit dans un four en argile appelé tandoor. C’est super bon ! A tel point que Nico en a voulu un lui aussi.
    Il y avait bien dix serveurs dans le restaurant ce qui faisait qu’on était servis extrêmement vite. Pour le même nombre de clients, en France, il y a seulement trois serveurs, là trois fois plus et les serveurs ne sont pas aussi stressés, bien qu’épuisés par leur horaire de travail, avec Nico on a remarqué qu’ils travaillaient de 8h du matin jusqu’à presque minuit avec très peu de pause.
    Après ce repas, on est rentrés à la chambre pour se mettre en maillot de bain et lorsqu’on est ressortis pour aller se baigner, il s’est mis à pleuvoir… Mais Nico a insisté pour qu’on aille se baigner. On a mis les sacs sous le parapluie planté dans le sable et on est allés se baigner et là, la pluie a cessé. Comme il y avait de grosses vagues, Nico a voulu louer un bodyboard et cinq minutes après il me rejoignait avec une planche. Il m’a appris à en faire et j’ai surfé quelques vagues assez bien. J’étais fière. La pluie est réapparue un moment, de grosses gouttes, on aurait dit des grêlons, ça tapait fort sur la tête, puis ça a cessé. Au bout d’une heure de bodyboard j’étais épuisée, on est sortis de l’eau.

    A 19h, on s’est rendus à la pizzeria « Magic Italie » où l’on avait été en juin. On a pris deux pizzas aux fromages.
    A 20h, le ventre plein, on est rentrés à la chambre, j’étais épuisée de la journée.





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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 13:57
Mardi 15 août (suite) :

    Nico qui était déjà venu à Gokarna au début du mois de juin lorsque je n’étais pas là, m’a amené à « Nimmu Guest House » où il avait dormi, une guest house près de la mer. On a eu une chambre à 300Rs (5€).
    Gokarna qui signifie « oreille de vache » est pour les hindous l’un des lieux les plus sacrés de l’Inde du Sud. Cette ville se trouve dans l’état du Karnataka, sur la côte sud-ouest au bord de la mer d’Arabie.
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    A 17h, on a visité la ville. On a fait le tour de cette petite ville en une demi-heure. C’est une ville de pélerins hindous, en effet il y a des petits temples de partout et des hindous habillés d’un drap, crâne rasé avec une petite couette derrière la tête. Comme les étrangers n’ont pas le droit de pénétrer dans les temples hindous, on n’a pu que regarder les temples de l’extérieur.
    Nico m’a fait découvrir le Koorti Teertha, le grand bassin où les habitants, pélerins et brahmanes font leurs ablutions sur les ghats (marches au bord du bassin) en lavant leur linge dans l’eau bleue-verte à cause des algues… miam… On a fait le tour du bassin. Ce fut long car c’était un grand bassin. Sur notre chemin, on a croisé une vache, et un hindou qui passait a touché la vache et a fait le signe sacré car les vaches sont sacrées en Inde.
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    Vers 17h30, on a trouvé un accès internet. C’était une famille qui louait sa connexion internet. J’ai enfin pu envoyer à mes proches mon long mail datant de près d’un mois !
    A 18h45, on est allés sur la plage pour voir le couché de soleil. La plage n’avait rien d’exceptionnel. On est ensuite allés au « Prema Restaurant », le restaurant au bord de la plage. On a pris une soupe chacun, aux épinards pour Nico, à la tomate et aux croûtons pour moi. Délicieux. Et on s’est engloutis un plat de 100 grammes de spaghettis chacun (les spaghettis étaient pesés aux grammes près) à la tomate et au fromage. On s’est bien pétés le bide pour 200Rs (3,3€).
    A 20h30, on est rentrés à l’hôtel sous pluie.
    A 22h30, on a fait un gros dodo sur un lit moelleux. Il a plu pendant toute la nuit.


Mercredi 16 août :

    On s’est levés à 8h45 car on avait un train à prendre. On a préparé nos sacs et on a payé la chambre.
    A 9h30, on a petit-déjeuner au « Prema Restaurant ». On a pris deux milk tea (thé au lait), Nico a pris une salade de fruit et des toasts à la confiture, et j’ai pris un pancake au Nutella, mais ce n’était pas un pancake mais un dosa (pâte à crêpe très fine à base de farine de riz fermenté et de farine de lentilles, cuite d’un seul côté sur une plaque très chaude, le dosa est servi doré et croustillant). C’est spécial le dosa au Nutella, un petit mélange des cultures…
    A 10h20, on a pris un rickshaw pour 150Rs (2,5€) jusqu’à la station de train à 9km de Gokarna. La route étant bien défoncée, on n’a pas arrêté de sauter dans tous les sens durant les 25min de trajet, pas très bon pour la digestion…
    A 10h45, on était à la gare pour attendre le train en direction de Palolem. Le « Lonely Planet » donnait 10h45 comme horaire du train en direction de Margao, qui passait donc par Palolem, mais à la gare on a pu lire sur le panneau que le train quotidien en direction de Margao passait à Gokarna à midi. Et comme il avait du retard ce jour-là, il est arrivé à 12h20. En attendant, on a acheté nos deux places de train pour 36Rs (0,6€), puis on s’est assis dans la salle à côté du quai et on a joué au Uno. Il y avait des chiens errants dans la salle. Il y avait également un énorme cafard dans la salle d’attente. Un des chiens s’est mis à le poursuivre dans toute la salle jusqu’à se rapprocher de nous. Il jouait avec mais ne l’a pas tué. Le cafard est venu se réfugier sur mon gros sac. J’étais trop hystérique en essayant de trouver où se cachait le cafard. Ça a fait de l’animation.
    A 12h20, le train est arrivé. Nous étions assis avec en face de nous un vieil indien qui voulait absolument nous offrir à manger, quand il est parti, il a serré la main de Nico et a fait le signe sacré comme les hindous font avec les vaches…
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    Une vache sur la voie ferrée, elle n'a pas peur pour sa vie...
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    S'il y a le feu, n'ayons craintes, six seaux remplis de sable sont là pour l'éteindre ! On est sauvés !
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 13:47
Lundi 14 août (suite) :

    Le train est arrivé à Gokarna à 16h50. On a pris un rickshaw qui nous a amené à Om Beach pour 250Rs (4,1€).
    La route était tout défoncée, on sautait dans tous les sens. Il y avait de grosses flaques d’eau orangée sur la route.
    On est arrivés à 17h40. Pour accéder à la plage, il fallait descendre plein de marches, mais ça m’a saoulé parce que j’ai le vertige et j’ai du mal à descendre comme ça.
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    La plage était jolie, mais comme j’étais énervée je ne voulais pas le montrer. Il y avait de gros rochers dans la mer et plein de touristes indiens et étrangers dans l’eau. L’unique restaurant et hôtel se trouvait tout près des marches, le « Namaste Café ». On a pris une petite hutte pour 250Rs (4,1€). C’était sympa la petite hutte en bambou. Une petite salle de bain était accrochée à la hutte, mais il n’y avait pas de toit. Mais, à cause de la fatigue, du mauvais temps et du fait que je m’attendais à voir une plage aussi magnifique que celle de Palolem et qu’elle n’était pas à sa hauteur, je faisais la gueule. Nico alors s’est énervé que la plage qu’il appréciait tant ne me plaise pas autant qu’elle lui plaisait.
    A 18h30 quand l’énervement général est redescendu, on est allés au resto. On a pris une bière chacun et on a joué au Uno. Ce qui me déplaisait, c’est qu’il y avait beaucoup de gens en train de rouler des joints et d’en fumer.
    Plus tard, on a pris un sandwich au poulet pour Nico et un potato cheese burger (hamburger au fromage et à la pomme de terre) pour moi, le tout avec des frites et une salade de tomates, concombres, poivrons et choux.
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    A 20h, il faisait nuit noire. On est retournés à notre hutte. On s’est douchés à la belle étoile, très sympa.


Mardi 15 août :

    Jour férié en France comme en Inde mais pas pour les mêmes raisons. Le 15 août c’est la célébration de l’indépendance de l’Inde de 1947.
    On s’est réveillés à 9h30 dans la hutte. J’avais trop mal dormi cette nuit-là. J’ai eu l’impression de ne pas avoir dormi du tout car il a plu durant toute la nuit et ça faisait beaucoup de bruit contre la hutte. En plus, je ne pouvais pas aller aux toilettes puisqu’elles étaient à l’air libre sous la pluie…
En nous levant on a eu une surprise en retrouvant un paquet de gâteaux non ouvert pas à l’endroit où on l’avait laissé et avec un gros trou dans le plastique : une souris s’était faite plaisir durant la nuit ! et là les fourmis finissaient le paquet… Heureusement qu’on avait la moustiquaire au-dessus de notre lit qui nous protégeait du monde extérieur sinon c’est peut-être nous que la petite souris aurait grignoté !
    On est allés prendre notre douche dans la salle de bain sans toit. Heureusement, il ne pleuvait plus.
    On est ensuite allés prendre le petit-déjeuner au resto du « Namaste Café ». On a pris des toasts, omelettes et thés.
    La mer avait monté durant la nuit…
    On est allés se promener sur la plage mais quelques gouttes tombaient…
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Quand il s’est arrêté de pleuvioter, on s’est posés sur le sable pour regarder la mer mais ça m’a saoulé car les indiens qui passaient devant nous me mataient pas du tout discrètement et nous ont même pris en photo comme si de rien n’était…
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    Après ça on est retournés à la hutte. On a décidé de partir le jour-même pour Gokarna.
    A 14h, on est retournés au resto manger des burgers avec frites et salade. On a payé nos deux nuits et on a demandé si l’on pouvait avoir un rickshaw pour aller à Gokarna. Le responsable de l’hôtel a appelé un taxi qui est venu nous chercher vers 16h.
    On est montés dans un 4x4 direction Gokarna. On a sauté dans tous les sens. Il nous a amené jusqu’à la plage de Gokarna pour 150Rs seulement (2,5€).
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 13:41
Samedi 12 août (suite) :

    A 20h30, on est enfin arrivés à Mangalore après 8h30 de bus et non 7h30 comme nous avait promis le « Lonely Planet », mais bon 1h30 en plus, qu’est-ce que c’est en Inde ?
    Mangalore (à ne pas confondre avec Bangalore) se trouve dans l’état du Karnataka, sur la côte sud-ouest au bord de la mer d’Arabie.
    La ville avait l’air super sympa, rajeunie par des bâtiments tout récents, des grandes marques, des grandes affiches de pub partout, des constructions, bref une ville en plein essor avec un côté djeun’s. Près de la station de bus, il y avait un grand centre commercial avec cinéma, boutiques et « Pizza Hut ».
    On est montés à bord d’un rickshaw. Nico s’est chargé de visiter les hôtels et de choisir pendant que je gardais les bagages dans le rickshaw. Il a visité quatre hôtels avant d’arriver à 21h30 à l’hôtel « Residency Park » à 480Rs la nuit (8€).
    La chambre était classe malgré l’affreuse odeur qui venait de la salle de bain. Il y avait un grand lit confortable avec draps et couverture, une télé, une table basse et un petit meuble. Au sol, de jolis carreaux dans les tons rouges. La salle de bain comportait des toilettes, un grand miroir qui recouvrait tout un pan du mur et une douche qui comme toutes les douches en Inde se vidait par le sol de la salle de bain.
    A 22h, on a opté pour aller au restaurant recommandé par le « Lonely Planet », le « Lalith bar and restaurant » pas très proche de l’hôtel. Il se trouvait en sous-sol. On a commandé deux poissons grillés avec des frites. Le poisson était très plat, très fin, mais vraiment délicieux.


Dimanche 13 août :

    On s’est réveillés à 9h30 dans notre lit douillé. A 11h, on est allés prendre notre petit-déjeuner au restaurant de l’hôtel. On a pris deux thés, deux omelettes très épicées à cause des petits piments verts, et quatre toasts à la confiture et au beurre. Le tout pour 52Rs (0,9€) seulement.
    A midi, on est retournés à la chambre car il pleuvait à grosses gouttes à l’extérieur.
    A 13h, la pluie ayant cessé, on est allés à la gare qui était à quelques pas de l’hôtel. On a dû traverser la voie ferrée, ça ne m’a pas trop rassuré, mais on était obligés. On a réservé le billet de train direction Gokarna pour le lendemain matin à 345Rs (5,75€).
    A 14h, on est partis vers le centre de la ville. Il faisait chaud et humide, c’était très désagréable. Et là mauvaise surprise, comme c’était dimanche, les boutiques étaient toutes fermées. Moi qui me faisait une joie de faire les boutiques, c’était mort…
    On a été déjeuner au même restaurant que la veille le « Lalith bar and restaurant ». J’ai pris du poisson grillé et des frites comme la veille et Nico a pris des calamars à la sauce au beurre et à l’ail avec des frites, ça l’a un peu écoeuré.
    A 15h, on a été sur internet pendant une heure, puis on est rentrés à l’hôtel se caler devant la télé. On a regardé le film « Charlie’s angels » (« Charlie et ses drôles de dames » en français).
    A 19h, on a été mangés au restaurant de l’hôtel. Nico a pris des crevettes à l’ail qui étaient affreusement épicées. J’ai pris du poulet sauce aigre douce à défaut de porc, et j’ai bien regretté car ce n’était pas aussi bon que le porc sauce aigre douce.
    A 20h20, on est retournés à la chambre et on a regardé « Jurassik Park ». Nico s’est endormi à 23h, j’ai continué à regarder la télé et à minuit je me suis endormie également.


Lundi 14 août :

    On s’est levés à 9h30. On s’est douchés et on a bouclé nos sacs. A 11h, on a payé la chambre, rendu la clef et on est allés prendre le petit-déj au restaurant de l’hôtel avec nos gros sacs. On a pris deux thés, deux omelettes, quatre toasts à la confiture et au beurre et deux sweet lime (jus d’orange vraiment délicieux). Le tout pour 92Rs (1,5€).
    A 11h40, on est partis pour la gare. On est montés dans le train qui a quitté la gare à 12h15 direction Gokarna.
    Nico était déjà allé à Gokarna durant le mois de juin avant que j’arrive, il avait également été sur une plage qu’il me disait magnifique à quelques kilomètres de Gokarna, Om Beach. Il voulait me la montrer. Malgré le mauvais temps, on a décidé d’aller à Om Beach avant de visiter Gokarna.

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 20:24
Mardi 8 août :

    On s’est levés à 10h. On est allés petit-déjeuner à 11h40 au restaurant de l’hôtel « New Shilpashri ». On a pris des toasts avec beurre et confiture et un thé, Nico a pris des œufs bouillis et j’ai pris des œufs brouillés. On en a eu pour 130Rs (2,15€).
    A 12h30, on a été au marché car on ne l’avait pas encore vu en entier. On a revu notre ami vendeur d’huiles essentielles. On est passés à travers le marché aux fleurs où ils vendaient des kilomètres de colliers de fleurs. Toutes ces couleurs et odeurs, c’était super !
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    Ce qui était par contre super relou ce sont les vendeurs qui venaient nous accoster et pire même des enfants qui venaient nous inciter à acheter. Ils ne lâchaient jamais l’affaire. C’était vraiment oppressant.
    A 13h, on a fini le tour et l’on est rentrés à l’hôtel. Nico était très fatigué alors il a dormi pendant près de deux heures.
    A 16h20, on s’est motivés pour aller à Chamundi Hill. C’est une colline à 1062m d’altitude, au sommet de laquelle se trouve le temple Sri Chamundeswari et où se trouve également la sculpture du taureau de Shiva haut de 5 mètres ! un des plus grand de l’Inde.
    Un rickshaw nous a conduit en haut de la colline pour 200Rs (3,3€). A 16h40 nous étions en haut de la colline. Le rickshaw est redescendu. Nico n’allait pas très bien. Quand on a rejoint le temple Sri Chamundeswari, il s’est mis à pleuvoir fortement. On s’est abrités. Les singes couraient et sautaient partout, qu’est-ce qu’ils étaient drôles. Quand la pluie s’est calmée on a essayé de comprendre où était le taureau mais on n’a rien compris et comme Nico se tordait de plus en plus dans tous les sens, il a préféré qu’on rentre. On a alors essayé de trouvé un rickshaw mais il n’y en avait aucun alors on est monté dans un bus qui nous a descendu pour 13Rs (0,2€). On est revenus à l’hôtel vers 17h40 et Nico n’a plus bougé de la chambre. Il avait une diarrhée de fou, il chiait de l’eau ! Moi de mon côté j’avais un gros rhume. On s’était échangés nos maladies car Nico avait le rhume jusqu’alors et moi la diarrhée. J’avais encore la coulante, mais ce n’était pas aussi violent que Nico.
    A 20h, Nico ne pouvait pas sortir manger et moi j’avais faim car nous n’avions mangé qu’un petit-déjeuner et moi une mangue à notre retour de la colline. Alors je suis sortie seule chercher une bouteille d’eau et de quoi manger. Il faisait nuit et je n’étais pas très rassurée. A une boutique en face de l’hôtel il y avait de l’eau mais rien à manger alors je suis allée plus loin mais je n’ai rien trouvé. Je suis revenue à la chambre avec la bouteille d’eau et j’ai mangé un demi ananas qu’on avait acheté au marché.


Mercredi 9 août :

    Nico a été malade toute la nuit. Il n’arrêtait pas de chier de l’eau. Alors, à 8h il m’a réveillé, il voulait voir un docteur. J’ai appelé la réception de l’hôtel pour qu’il nous dise où trouver un docteur. Mais je me suis emmêlée dans mes mots et ce que j’ai dit en anglais ne voulait rien dire… Mais finalement l’homme a compris et nous a dit qu’il ne pouvait pas faire venir un docteur, qu’il fallait qu’on se déplace. Finalement, on a pris un rickshaw qui nous a conduit à Chitra’s hôpital, tout près de l’hôtel. Il était 10h quand nous avons pénétré dans l’hôpital privé. Une doctoresse a reçu Nico. Elle lui a donné une liste de médicaments et de seringues et autres instruments médicaux à acheter à la pharmacie de l’hôpital pour qu’il puisse se faire hospitaliser en toute sécurité. Ça lui a coûté 960Rs (16€). Il s’est allongé sur un lit d’hôpital et ils l’ont perfusé. J’étais mal pour lui. Ils lui ont examiné ses selles. Ils lui ont injecté des liquides toute la journée.
    Nico s’est lié d’amitié avec un infirmier qui était jeune et très gentil, il s’appelait Swami.

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    En début d’après-midi j’ai été m’acheter un paquet de chips que j’ai grignoté à côté de mon chéri malade. A 17h, on nous a servi un thé, on nous a donné un jus de fruit et des biscuits. On a pu sortir de l’hôpital à 18h. 7h30 d’hôpital, sympa la journée. Nous qui devions aller faire des achats de panjabees (vêtement traditionnel indien) et de châles puis prendre le train direction Hassan à 20h40, c’était foutu. A la sortie de l’hôpital c’est moi qui est pris le relais et qui ne me sentait pas bien. J’ai refusé qu’on prenne le train ce soir-là parce que Nico n’était pas en grande forme et que moi je commençais à aller mal et comme la ville où nous voulions aller n’était sûrement pas dotée d’un hôpital valait mieux rester dans une grande ville sûre niveau soin. On est donc resté plus longtemps à Mysore.
    On est rentrés à la chambre d’hôtel en rickshaw. Je me suis allongée sur le lit et je n’ai plus bougé. Nico, lui, allait mieux et il est allé acheter du pain de mie avec de la confiture pour notre repas, comme nous l’avait conseillé le docteur. On s’est fait un pique-nique sur le lit avec le pain de mie et la confiture.
    Après cette journée forte en émotion et ces nombreuses diarrhées à répétitions pour l’un comme pour l’autre, nous avions le moral au plus bas et nous ne rêvions que d’une chose : rentrer en France le plus vite possible. On voulait y manger de la bonne et saine nourriture française. Comme il ne nous restait que deux semaines à tenir, on a décidé qu’on arrêtait avec les temples et qu’on allait reprendre des forces au bord de la mer sur les  plages de Goa et qu’on mangerait dans des restaurants occidentaux, finie la nourriture indienne.


Jeudi 10 août :

    A partir de 4h, Nico a eu de grosses douleurs en bas du ventre, dans les intestins, il chiait encore de l’eau et il a vomi trois fois.
    A 9h, je me suis réveillée car j’entendais que mon chéri allait très mal. Il voulait retourner à l’hôpital. A 9h30, on était à l’hôpital. Moi je pétais la forme. Les infirmiers l’ont remis sur un des lits de la grande pièce, la pièce était vide. Ils l’ont perfusé de nouveau et lui ont analysé ses selles. Résultat : infection intestinale, il devait rester jusqu’au lendemain matin à l’hôpital… Super… Donc voilà, rebelotte une journée à m’ennuyer comme un rat mort à l’hosto. Ayant prévu cette éventualité avant de partir à l’hôpital, j’avais emmené avec moi le pain de mie et la confiture. Mais quand je me mettais à manger j’avais direct la nausée. A 14h, on nous a servi un thali que j’ai dévoré tellement j’étais affamée alors que je n’en suis pas friande, mais après j’ai eu la nausée de nouveau. Nico n’a pas trop mangé mais la nourriture est bien passé. Il n’avait plus la diarrhée, tout allait mieux !
    A 16h, Nicolas avait beaucoup moins mal au ventre, on lui a retiré sa perfusion mais on la lui a remise un peu plus tard.
    Je suis sortie de l’hôpital chercher un téléphone public pour appeler mes parents, puis dans la foulée j’ai appelé mes grands-parents et une copine. Ça m’a fait grave plaisir de les avoir au téléphone après tous ces coups au moral.
    Ensuite, on s’est fait royalement chier. On nous avait changé de pièce et on se retrouvait dans une toute petite pièce, seul au monde. Plus personne ne venait nous voir et les infirmières qui venaient ne parlaient pas anglais et la seule chose qu’elle réussissait c’était de défoncer la veine du bras droit de Nico en lui administrant les piqûres dans la seringue de la perfusion.
    Vers 20h, on attendait qu’on nous apporte à manger mais non, on était vraiment seul au monde. J’ai voulu aller chercher à manger à l’extérieur mais la porte de l’hôpital était fermée à clef, je ne pouvais même pas aller acheter de l’eau. A 22h, on était bien énervé avec Nicolas, alors je suis montée à l’étage demander à manger et on nous a servi un thali avec idly, c’était pas terrible mais c’était mieux que rien. Puis je me suis endormie direct sur le lit d’hôpital voisin à celui de Nico.
Nico qui allait pourtant mieux ne s’est endormi qu’à minuit passé et a très mal dormi.


Vendredi 11 août :

    On s’est réveillés à 9h dans la chambre d’hôpital.
    On a passé toute la matinée à se faire chier dans la pièce et à criser car ils ne laissaient jamais partir Nico alors qu’il pétait la forme. Ils n’arrêtaient pas de lui rajouter des bouteilles pour sa perfusion. J’avais peur que son sang ne déborde à force avec tout cet ajout de flotte. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à la veine où était enfoncée la seringue de la perfusion, elle a débordé ! Ils ont alors piqué l’autre bras.
    Au final, on a été libéré à 13h30 !!! Nico était un peu triste de laisser son ami l’infirmier Swami avec qui il a longuement discuté en anglais pendant ces deux jours et demi. En tout cas, ça nous est revenu cher cette histoire d’hôpital, enfin Nico allait être remboursé entièrement par sa mutuelle. Il y en a eu pour 6700Rs (111€) de ce séjour à l’hôpital. Au moins ça nous aura fait découvrir les hôpitaux indiens.

    On est retournés à l’hôtel prendre une douche. Et là, Nico a eu la mauvaise idée de se regarder dans une glace de plain-pied et il s’est fait super peur en voyant à quel point il avait maigri. Il avait perdu beaucoup de muscles.
On est allés au restaurant de l’hôtel « Parklane » pour manger car ça faisait trop longtemps qu’on n’avait pas eu un vrai bon repas. J’ai pris un porc à la sauce aigre douce qui était toujours aussi délicieux, j’ai tout dévoré. J’ai pris un fruit punch également qui était toujours aussi splendide. Nico qui stressait depuis qu’il s’était aperçu qu’il avait beaucoup maigri et que ses muscles avaient fondu, a pris une chicken steak plate (steak de poulet) et un fruit punch et comme il avait du mal à tout finir il était super inquiet. Ça m’a énervé qu’il s’inquiète comme ça alors qu’il venait de sortir d’hôpital et qu’il n’avait pas manger un vrai repas depuis trois jours et donc c’était normal qu’il ait du mal à manger normalement, il fallait que son corps se réadapte.
    De retour à l’hôtel, Nico toujours aussi inquiet voulait rentrer en France. A force, je me suis mise dans le même état d’esprit.
    A 17h30, on est allés au « Mysore Hotel Complex » pour faire des achats. On a acheté des châles et un panjabee pour homme pour Nico.
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    Vers 20h, on a été sur internet pour rassurer tout le monde qu’on allait bien.
    Puis, on a été au restaurant. Nico a pris de l’agneau et moi des spaghettis napolitain mais je n’ai pas beaucoup mangé car j’avais la nausée. On en a eu pour 340Rs (5,6€).
    A 21h30, on était de retour à l’hôtel.


Samedi 12 août :

    9h30, dernier réveil à Mysore.
    On a payé la chambre et on a quitté l’hôtel « Dasaprakash ».
    On a pris le petit-déjeuner vers 11h sur la terrasse de l’hôtel « New Shilpashri ». On a pris un gros petit-déjeuner car on allait prendre le bus pendant 7 heures selon le « Lonely Planet ». Donc toasts avec beurre et confiture, omelette et thé avec du lait. On a demandé au cuisinier du restaurant qu’il nous prépare deux chicken fried rice (poulet avec du riz frit) à emporter pour notre repas de midi qu’on mangerait dans le bus. On était bien décidés à ne plus sauter aucun repas, comme on l’avait fait jusque là.
    Un rickshaw nous a amené jusqu’à la station de bus. Il était 11h30 quand on est arrivés à la station de bus. On a cherché le bus qui allait à Mangalore mais il y avait tellement de bus et les destinations des bus n’étaient pas toujours en anglais. Incapables de trouver le bon bus, on a demandé à des gens de nous aider, mais le premier nous a dit que c’était le bus de la voie 3, à la voie 3 on nous a dit que c’était le bus de la voie 5, à la voie 5 on nous a renvoyé à la voie 3… On a fini par trouver le bus semi-deluxe (c’est le nom des bus chers) à 324Rs pour tous les deux (5,4€), avec sièges ultra confortables, vitres fermées ouvrables, et bus très peu bruyant, trop bien !
    A 11h55, le bus a démarré. On n’était pas nombreux dans le bus pour une fois. Nico n’allait pas bien quand on a démarré, il avait des nausées, alors je lui ai gentiment cédé ma place à côté de la fenêtre et il a pu aisément respirer le bon air frais extérieur et il s’est très vite senti mieux.
    Après les nausées de Nico, ce fut à mon tour d’en avoir, mais elle se sont dissipés un peu plus tard.
    Quand l’appétit nous est venu, on a mangé à l’indienne c’est-à-dire avec les doigts le chicken fried rice concocté par le restaurant de l’hôtel « New Shilpashri ». J’ai bien aimé manger avec les doigts.
    Le bus a fait une pause pendant 15 minutes et j’en ai profité pour aller faire pipi. Il y avait des toilettes à la turque là où le bus s’était arrêté. La porte des toilettes tenait à l’aide d’un fil qui ne fermait pas en entier, heureusement personne n’est passé par là à ce moment-là. J’ai senti une goutte me tomber dessus alors que j’étais accroupie. Quand je me suis relevée je regarde vers le plafond et c’est là que je vois une toile d’araignée énorme entralacée dans d’autres toiles d’araignées avec une quantités impressionnantes d’insectes : AHHHHHHH !!! Quand je suis sortie des toilettes j’avais tellement peur que des insectes me soient tombés dessus que je me secouais dans tous les sens complètement hystérique. Et le pire c’est qu’il a fallu que je paie 2Rs pour des chiottes aussi affreuses, trop abusé.
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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 20:09
Lundi 7 août :

    On s’est levés à 10h. A 11h, on a été prendre le petit-déjeuner à l’hôtel « New Shilpashri » à côté de notre hôtel. J’ai pris des toasts avec de la confiture et du beurre, un jus de pomme et un thé. Nico a pris des œufs bouillis.
    On a été à la gare en rickshaw pour réserver le billet de train pour rejoindre Hassan, point de départ pour aller voir les temples de Belur et Halebid. On a réservé pour le mercredi suivant à 20h40 pour 242Rs (4€). Ça nous laissait le temps de finir de visiter Mysore et de faire quelques achats.
    A 14h, on est retournés au resto de l’hôtel « New Shilpashri ». Nico a pris un chicken tikka and veg pulav (du poulet épicé accompagné de riz avec petits pois, carottes). J’ai pris du riz avec des petites crevettes.
    A 15h, on a pris un rickshaw pour 20Rs (0,3€) direction le zoo de Mysore. L’entrée avec appareil photo était de 60Rs (1€) pour nous deux. Selon le « Lonely Planet », ce zoo était l’un des mieux tenus de toute l’Inde. Notre guide avait totalement raison. Je n’avais jamais vu un zoo aussi bien entretenu, aussi agréable à visiter. Il y avait beaucoup d’arbres et des espaces étaient bien définis pour chaque espèce d’animaux. Les animaux avaient quand même de la place. La visite commençait par les oiseaux :
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    puis on a vu les tigres (depuis le temps que je voulais en voir !),
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     les singes dont un gorille, des zèbres, des ours, des daims, des cerfs, des éléphants d’Asie (pourquoi se mettent-ils de l'herbe sur le dos ???) :
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    des éléphants d’Afrique (avec leurs grandes oreilles) :
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    des félins, un lion, des sambars, des hippopotames, des crocodiles qui ressemblaient à des pierres tellement ils étaient statiques pour tromper leur proies, des serpents, des reptiles, des wallabies, des émeus et enfin des girafes.
    Ça nous a beaucoup plu ce zoo à Nico et à moi. Je me suis régalée, mais j’aurai mieux apprécié si je n’avais pas eu aussi mal au ventre. La visite s’est terminée à 17h30 après 2h30 de tour.
    A un moment alors que j’étais en pleine admiration des tigres et que j’étais seule, Nico étant parti un peu plus loin, un couple d’indien a voulu me prendre en photo mais j’ai refusé et ils insistaient… Ça m’a bien soulé.
    Un rickshaw nous a ramené à notre hôtel pour 40Rs (0,6€).
    A l’hôtel, je me suis ruée sur les toilettes. J’avais de nouveau la diarrhée.
    En début de soirée, on est retournés à l’hôtel « Parklane » pour manger. Le restaurant était bondé avec toujours plein de français de partout.
    Nico a pris un chicken steak sizzler et j’ai pris un sweet and saur pork (porc à la sauce aigre douce) et c’était vraiment délicieux. Moi qui avait mal au ventre avant le repas, c’est vite parti face à ce met succulent. On a pris également un fruit punch chacun. C’était super bon. On aurait dit un milk-shake avec bananes et fraises avec du yaourt. Nico a pris en dessert une salade de fruit. On en a eu pour 350Rs environ (5,8€).
    On est rentrés à l’hôtel à 21h30.

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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 23:59
Samedi 5 août (suite) :

    A 18h30, soit après 5h30 de bus, on est enfin arrivés à Mysore. En pénétrant dans la ville, on a eu une superbe vue sur le Palais du Maharaja, il semblait magnifique ! La ville en elle-même était super jolie.
    Mysore se situe au sud de l’Etat du Karnataka. Mysore est réputée pour ses soieries, son bois de santal et ses encens, et bien sûr le Palais de ses Maharajas.
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    Le bus s’est arrêté à la station de bus. De là, on a marché pour trouver un hôtel. On a eu du mal à en trouver un qui nous convenait car soit l’hôtel était trop cher, soit il était complet, soit il ressemblait à l’intérieur à une prison. On a finalement opté pour l’hôtel « Dasaprakash » à 395Rs la nuit (6,6€). Il était 19h30 quand on a posé nos sacs dans la chambre.
    On est allés manger au restaurant de l’hôtel « Parklane ». L’intérieur était assez joli, mis à part les échafaudages en bambou qui gâchait l’endroit. On nous a fait monter à l’étage, car le rez-de-chaussée était réservé aux hommes. On a pris des spaghettis au poulet et Nico a pris en supplément un chicken 65 (poulet très épicé), le tout pour 200Rs (3,3€). On était entourés de touristes français. Le serveur nous a fait trop rire, il était fan de mon sac à dos rose, il le trouvait super.
    Au bout de quelques bouchées de spaghettis, je ne pouvais plus rien avaler, je me sentais nauséeuse.


Dimanche 6 août :

    Je me suis levée à 11h alors que Nico était déjà levé depuis 9h30 et lisait son bouquin.
    Vers 12h30, on a cherché un resto dans le coin et on en a finalement trouvé un tout proche de l’hôtel après avoir cru ne jamais en trouver, le restaurant de l’hôtel « New Shilpashri ». On était sur le toit sous tonnelle à l’abri du soleil. Il y avait quelques touristes dont beaucoup de français. Nico a pris un chicken steak sizzler, c’est-à-dire un poulet cuisiné dans un plat en fonte puis cuit dans ce plat qui est extrêmement chaud lors de son arrivée sur la table, la graisse saute de partout et Nico est devenu d’un coup tout gras. J’ai pris un pork manchurian (morceaux de porc badigeonnés de farine et de gingembre frits et présentés dans une sauce au gingembre et au soja). On s’est régalés pour 214Rs (3,6€).
    On est retournés à l’hôtel pour faire une lessive dans la salle de bain.
    A 14h30, on s’est dirigés à pied jusqu'au Palais du Maharaja de Mysore. Ce Palais fortifié indo-sarrasin a été détruit par un incendie en 1897 et a été entièrement reconstruit en 1912. On a payé l’entrée 20Rs chacun (0,3€) et l’on a pénétré dans les jardins. Le Palais de l’extérieur était tout simplement magnifique. Les visiteurs étaient nombreux. Il y a de quoi parce que ce Palais vaut vraiment le coup d’œil.

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    On est entrés à l’intérieur. Malheureusement, on n’avait pas le droit de prendre des photos, alors que c’était vraiment splendide. Les portes en bois sombre sculptées, les plafonds en bois sculptés, les sols en mosaïque, les vitraux, les colonnes, les murs recouverts de peintures illustrant la vie quotidienne à Mysore sous le Raja. Tout, tout était sublime. Les pièces étaient immenses. La salle de bal au milieu de l’artère principale, au dessus de l’entrée principale avec vue sur les jardins était extraordinaire ! Je m’imaginais lors d’un bal en l’honneur du Maharajas dans une belle robe longue dansant sur la piste éclairée par les énormes lustres et des bougies.
    La visite du Palais terminée, on est ressortis visiter les jardins. Les jardins du Palais abritent quelques temples hindous.

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    Une invasion d'hommes en bleu :

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    A l’arrière des jardins était proposé aux touristes un tour à dos de chameau ou à dos d’éléphant. Je n’avais jamais vu de chameau d’aussi près et bien ce n’est pas très gracieux.

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    On a revu des éléphants dans les jardins accompagnés d’indiens qui se croyaient à l’époque des éléphants royaux.
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    Notre visite s’est finie à 16h.

    On est allés sur internet dans un cybercafé jusqu’à ce que la connexion lâche une heure après.
    A 17h, on était au marché de Devaraja. Ce pittoresque marché aux fruits et légumes est l’un des plus riches et des plus colorés du pays. Pour les couleurs on a été comblé, tout était de couleurs vives et chaudes dans ce marché. Vraiment magnifique !

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    On était en train d’acheter des fruits lorsqu’un vendeur de la boutique voisine m’a parlé mais comme je n’avais pas compris je n’ai pas répondu en faisant mine de ne pas avoir entendu. Nico a alors répondu à ma place en répondant que nous venions de France. Et quand le vendeur a dit alors « Toulouse ? », je n’en revenais pas et j’ai répondu direct « Yes ». Il nous a montré son étalage d’huiles essentielles et d’encens. Il nous a montré comment se fabriquaient des bâtons d’encens à la main. Son neveu nous a fait une démonstration.
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    Le vendeur était très bavard. Il parlait même quelques mots de français et il connaissait des expressions françaises, ainsi que des acteurs français, des chanteurs français et la chanson des années 90 « Met de l’huile » du groupe de reggae Regg’lyss et même le groupe Zebda et notre ville de Toulouse. On était mort de rire. Il était super gentil et ne voulait plus nous lâcher. Il nous a fait sentir trois parfums d’huiles essentielles et au final on en a pris huit pour faire des cadeaux, et le vendeur nous en a offert deux. On a pris également quatre cents bâtons d’encens qui sentaient super bons la cannelle. Avec tout ça le vendeur nous a offert un coffret en bois pour y ranger les fioles d’huiles essentielles. On en a eu pour 1000Rs (16,6€).
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    A 18h45, quand on a pu enfin quitter la boutique, on est revenus au Palais. C’était dimanche et le « Lonely Planet » disait que chaque dimanche soir de 19h à 20h, le Palais s’illuminait de 97000 ampoules. On est arrivés devant le Palais à 19h05, il était tout illuminé, c’était magnifique ! L’entrée était libre d’accès. Tous les indiens de la ville ont envahi les jardins. C’était hallucinant ! On se serait cru à une grande fête. Il y avait même pour l’occasion un orchestre devant l’entrée principale du Palais qui jouait des airs de fêtes et des gens qui vendaient des friandises et des gadgets. C’était irréel ! On était dans les jardins d’un Palais de Maharaja complètement illuminé entourés de milliers d’indiens avec de la musique de fanfare en fond sonore. Complètement hallucinant ! Il ne manquait plus que la parade d’éléphant pour que le spectacle soit complet.
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    A 20h, les 97000 ampoules se sont éteintes et toute la foule est sortie dans le calme.

    On a été à la pizzeria « Pizza Corner » pour changer des plats indiens trop épicés. Mais même les pizzas il faut qu’ils épicent… Nico a pris une peperronni supreme qui était fort bonne et j’ai pris une salami qui était en fait du salami de poulet, c’était un peu écoeurant à force car c’était beaucoup trop épicé. On n’en a eu quand même pour 607,50Rs (10€) !!
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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 23:56
Jeudi 3 août (suite) :

    Notre train direction Coimbatoire est arrivé à 9h45 avec 15 minutes de retard. On était seul sur notre banquette, on a pu s’étaler. 5 heures plus tard et après m’être brûlée la bouche à cause de mon poulet au curry trop épicé, on est arrivés à Coimbatoire. On a pris un rickshaw de la gare jusqu’à la station de bus. Il y avait des dizaines de bus ! On a trouvé celui pour Mettapaluyam qui était complet. On devait aller en bus jusqu’à Mettapaluyam et prendre au matin le train miniature pour Ooty. Mais on a changé nos plans car on ne voulait pas payer un hôtel pour la nuit à Mettapaluyam puis faire le lendemain 7 heures de train même si le paysage allait être magnifique. Comme on a vu que le bus pour Mettapaluyam allait jusqu’à Ooty, on a décidé d’attendre le prochain qui passait toutes les 20 minutes et d’aller directement jusqu’à Ooty. Mais déjà les indiens qui attendaient ce bus s’étaient regroupés en file indienne et ils étaient nombreux ! Alors on s’est mis dans la file. 20 minutes plus tard, quand le bus est arrivé, on a essayé de monter à bord mais c’était trop de la folie ! On se faisait pousser de toutes parts et les gens jetaient leurs affaires par les fenêtres sans vitres pour réserver leur place. Bref, on a renoncé à monter parmi ces fous. On a attendu le suivant et on a pu accéder à deux places. On a quitté Coimbatoire à 16h10, le bus était plein.
    Le bus a grimpé la montagne pour rejoindre Ooty. Plus on montait et plus il faisait froid. Avec nos tee-shirts on avait l’air fin… Les indiens sortaient les pulls, les bonnets et les moufles !!! A 20h, le bus s’est arrêté à Ooty. On est descendus et là on s’est gelé ! Il faisait beaucoup plus froid qu’à Kumily. On a pris un rickshaw qui nous a mené jusqu’à l’hôtel « Green Valley » où l’on a eu une chambre pour 300Rs (5€).
    Udhagamandalam appelé plus familièrement (et on comprendra pourquoi) Ooty, se situe à la pointe ouest du Tamil Nadu. Fondée par les britanniques au début du XIXe siècle pour y établir la résidence d’été du gouvernement de Madras, Ooty est devenue la station climatique la plus célèbre d’Inde du Sud (avec des températures avoisinant les 0°C, on comprendra pourquoi). Selon le « Lonely Planet », jusque dans les années 1980, ses petites maisons de pierre, ses jardins fleuris, ses ruelles sinueuses et ombragées et ses eucalyptus évoquaient à la fois l’Australie et les villages du sud de l’Angleterre. Désormais, Ooty ressemble à n’importe quelle grande ville indienne surpeuplée. Elle conserve néanmoins un charme indéniable, ne serait-ce que pour la nature alentour qui offre des randonnées exceptionnelles. La vie s’y déroule paisiblement et le silence des montagnes est à ses portes. Le « Lonely Planet » nous met en garde en nous conseillant vivement de prendre des vêtements chauds : la température peut descendre la nuit jusqu’à 0°C.
    N’ayant rien avalé de la journée, je mourais de faim. On a été au resto juste à côté de l’hôtel après avoir posé nos sacs et enfilé des pulls. On a pris des noodles (pâtes chinoises). Grosse erreur… Les noodles ça rend malade et on allait en subir très vite les conséquences !
    Glacés, on est vite allés se réchauffer sous la couverture, mais ça ne suffisait pas, il faisait vraiment trop froid. Bref, j’ai trop mal dormi, complètement congelée.


Vendredi 4 août :

    On s’est levés à 9h complètement congelés.
    On le savait depuis la veille, il n’y avait pas d’eau chaude dans notre salle de bain. J’ai quand même tenté de me laver un peu avec de l’eau froide… c’est très rude… Je me suis vite habillée. J’ai enfilé mes plus chauds vêtements c’est-à-dire un pull et un pantalon long et en avant pour une journée dans le froid.
    A 10h30, on est partis chercher un endroit où prendre notre petit-déjeuner. On a rejoint le centre-ville à pied. Les indiens portaient pulls, gros blousons, bonnets, gants, en plein mois d’août ! On ne se croyait pas du tout en Inde, mais dans une station de sport d’hiver. Il y avait quand même des fous pieds nus, en sari (vêtement traditionnel indien porté par les femmes constitué d’une seule pièce de tissu que l’on drape autour du corps) ou en tee-shirt. On a parcouru plus de 2km à pied pour tomber sur le « Sidewalk Café ». Nico a pris une salade de fruits monstrueuse avec trois boules de glace et un thé, et j’ai pris un brownie au chocolat avec sauce au chocolat et glace et un thé. On a déboursé 200Rs (3,3€) pour ce bon petit-déjeuner.
    On a ensuite fait quelques emplettes dans une superette.
    Cette station climatique ressemblait vraiment à une station de sport d’hiver comme on en trouve en France, mais là elle était vraiment très moche sans grand intérêt. Je ne sais pas pourquoi les indiens ont font tout un flan de cette station…
    On a marché sous la pluie fine jusqu’à l’Eglise St Stephan. Cette église a été érigée en 1829. On l’a visité.
    On est rentré à l’hôtel en rickshaw. Dès notre arrivée à la chambre, j’ai été prise de diarrhée et je me suis sentie mal. J’étais super crevée et je n’avais pas du tout faim. On est restés à la chambre sans manger et j’ai essayé de dormir un peu sous les couvertures où je n’arrivais pas à me réchauffer.
    Nico qui ne supportait pas cette ville depuis notre descente du bus et qui n’avait qu’une envie celle de partir de cette endroit, a eu l’envie d’aller faire du pédalo sur le lac que l’on voyait de notre fenêtre. A 16h30, étant un peu plus en forme mais pas tout à fait, on est partis en direction du lac. On était persuadé qu’on serait seul sur le lac sur notre pédalo et bien on a eu tout faux ! Ce lac était un véritable parc d’attraction et des bus entiers déversaient des indiens venant de toute part pour profiter des manèges et des activités nautiques : pédalos, bateaux à rames, promenade à cheval, auto-tomponneuses, bateau pirate, manèges à sensations forte, etc. On a payé l’entrée du parc 10Rs (0,15€) et on a pris nos tickets pour le pédalo à 60Rs (1€). On a parcouru le lac sur le pédalo de 17h à 17h40. C’était sympa. Il y avait même des daims dans un enclos au bord de l’eau au bout du lac.

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    Ensuite, on a été au Thread Garden (30Rs). Sous un chapiteau était reproduit tout un jardin de fleurs faites de fils de couleurs cousues à la main. Pas terrible, terrible.
    Voilà, on avait fait le tour d’Ooty, ville moche où il fait super froid et pas intéressante du tout. Notre départ était prévu pour le lendemain.
    Comme on n’avait pas mangé depuis le petit-déjeuner, on cherchait un resto près du lac lorsque j’ai eu une grosse envie de trouver des toilettes au plus vite. On s’est pressés de retourner à la chambre. Je n’ai pas bougé des toilettes durant un petit moment.
    Enfin, on a été au resto à côté de l’hôtel, mais je ne me sentais pas du tout bien. On a pris du chicken fried rice (poulet avec du riz frit) et Nico a pris aussi un chicken 65 (poulet très épicé). J’ai mangé quelques bouchées et je suis vite rentrée à la chambre vomir… Il était 19h10 et j’étais dans un état pitoyable, en train de rendre dans les toilettes. Je me suis couchée sous les couvertures et je n’ai plus bougé en attendant Nico. 20 minutes plus tard, Nico m’a rejoint. Il avait fini tous les plats. J’étais au plus mal, complètement frigorifiée sous la couverture enveloppée dans mon pull. Je me suis endormie à 20h30 et j’ai passé une nuit horrible : j’avais froid, puis chaud, j’ai fait des allers-retours aux toilettes à me vider de tous côtés, j’avais mal aux muscles et à la tête. Nico a mal dormi car je tournais dans tous les sens. Désolé…


Samedi 5 août :

    Je me suis levée à 10h. Nico, levé depuis un bon moment, avait déjà fini de préparer son sac. J’allais un peu mieux mais j’avais super faim. J’ai fait mon sac et on a quitté l’hôtel à 11h. On a été prendre un petit-déjeuner copieux au restaurant d’à côté. J’ai pris des toasts avec beurre et confiture, corn-flakes avec du lait et un chocolat chaud. Nico a pris des œufs bouillis et un thé. Un bon petit-dej à 100Rs (1,6€).
    On a rejoint à pied la station de bus. On voulait prendre le bus pour Mysore, mais on ne comprenait rien aux horaires du bus. On a attendu le bus de 11h40 à 12h30. A 12h30, le bus est arrivé. C’était un beau bus et par conséquent le prix était bien plus élevé que dans un bus ordinaire, on a payé 218Rs (3,6€). A 13h, le bus pour Mysore est parti d’Ooty. Adieu Ooty !
    Le prix du trajet comprenait inévitablement le confort de transport : les sièges étaient hyper confortables. C’était si confortable que j’ai dormi les deux premières heures, durant la descente de la montagne.
    On est passés à côté d’une forêt d’arbres gigantesques et extrêmement fins, j’ai trouvé ça très impressionnant.
    Sur la route on a croisé des singes. Puis, en passant par le parc national de Mudumalai on a vu un éléphanteau blessé qui se faisait aider par des militaires. Puis, en traversant le parc naturel de Bandipur, on a vu un éléphant traverser la route devant le bus, on a vu également des biches, des cerfs tâchetés, des sambars (une espèce de cerf) et des sangliers. J’étais toute contente de voir tous ces animaux et surtout de voir des éléphants car j’en suis fan. Nico avait refusé qu’on aille au parc de Madumalai à cause du froid et sous prétexte qu’on ne verra aucun animal, et moi je le bassinais à insister pour y aller. Au final, on a eu la visite de deux parcs et on a vu quelques animaux tout ça en étant confortablement installés bien au chaud dans le bus. On était tous les deux gagnants.

    Un éléphant de dos :
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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 23:18
Lundi 31 juillet (suite) :

    A 11h, on est partis en bus d’Allepey direction Kochi qui se trouve également dans le Kerala. On a assisté à notre premier embouteillage indien !
    Je vous cite le « Lonely Planet ». « Forte de son passé historique, la ville de Kochi (ou Cochin), bâtie sur un groupe d’îles et de péninsules étroites, reflète à la perfection l’éclectisme du Kerala : vous y découvrirez la plus ancienne église d’Inde, des ruelles sinueuses bordées de mosquées et de maisons portugaises vieilles de cinq siècles, des carrelets de pêche chinois, une communauté juive aux origines ancestrales, une synagogue du XVIe siècle et un palais construit par les portugais offert au raja de Cochin. Les quartiers les plus anciens de Fort-Cochin (qui se trouve sur la péninsule) présentent un mélange insolite de Portugal médiéval, de Hollande et de campagne anglaise, avec en toile de fond la côte tropicale de Malabar. Cet endroit paisible, idéal pour une détente de quelques jours, contraste avec l’agitation d’Ernakulam (qui se trouve sur le continent) où les néons et les grands magasins européens seront un choc pour ceux qui viennent de passer quelques temps dans le Kerala rural. »
    Et effectivement, le « Lonely Planet » avait raison sur toute la ligne. A 12h45, on est arrivés à Ernakulam et là c’est le choc : on pénètre dans une ville très bruyante avec des buildings de partout et une circulation intense. Heureusement, on ne faisait que passer. On a pris un rickshaw jusqu’à l’embarcadère du bateau pour Fort-Cochin. On a payé 2,5Rs pour accéder à l’autre partie de Kochi, le vieux Kochi, en bateau en 15 minutes.
    On a pris un rickshaw qui pour 10Rs (0,15€) nous a amené jusqu’à une guest house qu’il savait pas cher, le « Wilson Home ». La chambre nous a coûté 200Rs la nuit (3,3€).
    Après avoir posés nos sacs dans la chambre, on a rejoint le restaurant « Elite Hotel » (l’hôtel où l'on pensait aller à notre arrivée). Le village était super paisible, alors qu’il y avait du monde. Au restaurant, on a attendu des heures avant d’avoir nos plats qui n’étaient pas très copieux. J’ai pris des calamars frits avec des frites et Nico a pris un steak au poivre vraiment excellent (surtout la sauce) avec des vegetables (des légumes).
    On est retournés à notre chambre. On a fait une lessive dans un seau.
    Vers 17h, on est allés sur Internet et on a gravé deux CDs de photos. La carte mémoire vidée, on était prêts à faire tout plein de nouvelles photos. Le cybercafé a été envahi par les enfants sortant de l’école. Ils se sont jetés sur les ordis pour jouer aux jeux vidéos en réseau.
    On a ensuite rejoint le bord de mer pour voir les carrelets de pêche chinois. Ce sont de grands filets attachés à une grande structure en bois. Par un système de contrepoids, le grand filet est mis à l’eau où les poissons sont censés se faire capturer. Puis au bout de longues minutes, le filet est relevé par le système de contrepoids et les pêcheurs vont chercher les poissons en faisant les équilibristes sur la structure en bois. Le temps qu’on est restés à regarder les carrelets de pêche chinois, la récolte n’a pas été extraordinaire, que quelques petits poissons dans les filets.

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    Ensuite, on est allés se poser sur le bord de la mer pour voir le coucher de soleil qui était vraiment magnifique, dans les tons orangés.
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    Sur la place, devant les carrelets de pêche chinois, les poissonniers vendaient les poissons pêchés sur des étalages alignés dos à la mer. Sur les étalages des poissons énormes, on a même vu un requin-marteau, et des crustacés. Devant les étalages, des tables étaient dressées, des cuisiniers cuisinaient le poisson acheté et l’on pouvait déguster son poisson devant la mer. On s’est vite laissés tenter par l’idée de manger un poisson. On est allés le choisir parmi les étalages des pêcheurs. On a pris six grosses crevettes et un poisson de taille moyenne, le tout pour 250Rs (4,15€). Les cuisiniers venaient chercher les clients dès l’achat chez le poissonnier. Un cuisinier était déjà sur nous pour nous proposer de nous faire cuire nos crevettes et notre poisson pour 100Rs (1,6€). On a pris deux portions de frites pour 120Rs (2€). On s’est assis et une demi-heure plus tard nous avons pu déguster les crevettes délicieusement bien cuites, le poisson tout simplement excellent et les frites chaudes et croustillantes. Bref, on s’est pétés le bide et bien régalés pour 470Rs (7,8€).


Mardi 1er août :
   
    On est allés prendre le petit-déjeuner au restaurant « Elite Hotel ». Il y avait plein d’étrangers de toutes nationalités.
    Puis on est retournés à notre chambre où j’ai fait ma lessive que j’ai étendue sur le toit terrasse de la guest house.
    Ensuite, on est allés à un resto près de la mer même si on n’avait pas très faim. J’ai pris des noodles avec des morceaux de crabe, mais je n’ai pas trop aimé le crabe.
    On a ensuite pris le ferry qui nous a amené à Ernakulam et de là on a pris un rickshaw qui nous a mené à la gare sous la pluie. Sous le parapluie, je pensais à mes vêtements que j’avais mis à sécher et qui devaient être bien trempés. On a réservé le billet de train pour Coimbatoire pour le jeudi matin. On a payé 246Rs (4,1€). Puis on est revenus à Fort-Cochin par le chemin inverse : rickshaw puis ferry. De retour à Fort-Cochin, la pluie a cessé. On a acheté des cartes postales et on est allés nous asseoir à la table où l’on avait mangé la veille au soir. On a écrit nos cartes pour les envoyer à nos familles. Après cela, on a été au cybercafé et on s’est pris un ordinateur chacun pour pouvoir consulter et écrire nos mails plus vite. J’ai écrit un long mail à mes proches car ça faisait un long moment que je n’avais pas donné de signe de vie et au moment de l’envoi, il y a eu une erreur et mon mail n’a pas pu être expédié. J’étais bien dégoûtée.
    On est repassés à notre chambre pour que je fasse pipi avant d’aller manger au resto. On a retrouvé nos vêtements à l’intérieur de la guest house, on nous avait rentré nos habits lorsqu’il s’était mis à pleuvoir, trop gentil ! On est repartis au restaurant que l’on avait quitté peu de temps avant. On a choisi un gros poisson à 100Rs (1,65€) sur les étalages et avec les frites et la cuisson on en a eu pour 260Rs (4,3€). On s’est une nouvelle fois bien régalés.
    On est rentrés à la chambre et on a regardé M.Bean à la télé et on a bien rigolé.


Mercredi 2 août :

    Après avoir pris notre petit-déjeuner et être allés à la Poste poster nos cartes postales, on a visité à pied la partie ouest de Fort-Cochin.
    On est passés à côté d’un terrain  de sport où les enfants d’une école faisaient un match de base-ball. On les a regardé jouer. A la fin du match, quelques enfants sont venus vers nous pour nous demander de quel pays on venait et quand on a répondu qu’on venait de la France, ils se sont exclamés « Oh ! Zidane ! » et ont imité un coup de boule… On était mort de rire avec Nico.

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    On est ensuite passés devant le cimetière hollandais. On a continué notre marche. Nico a trouvé le coin joli. Moi, je le trouvais bien moins joli que la partie du village en bord de mer qui faisait de Fort-Cochin un village à la fois ancien et de pêcheurs, un endroit calme et sympa.
    Ensuite, on est allés voir l’église St François, la plus vieille église d’Inde qui a été édifiée en 1503.

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    On est revenus sur le bord de mer voir les carrelets de pêche. Puis, on a acheté un sandwich.
    Vers 15h, on est montés dans un rickshaw et on est allés visiter le Palais Mattancherry à 1,5km. Ce palais offert par les portugais au raja de Cochin datait de 1555. Il n’avait rien de palpitant. L’intérieur était comme un musée avec des tableaux des différents rajas couronnés, les premières cartes de Kochi, des fresques murales et des objets ayant appartenus aux rajas.
    Puis, on a voulu voir la synagogue juste à côté mais elle était fermée car c’était un jour férié judaïque, fallait le savoir… Bref, on n’a pas pu la visiter. Nous avons seulement pu la voir de l’extérieur.
    On a repris un rickshaw qui nous a mené au bord de mer. Les enfants sortaient de l’école.
    De là, on est allés visiter la Basilique de Santa-Cruz que nous avions vue de loin plusieurs fois et nous sommes entrés à l’intérieur. Il s’agissait d’une église catholique datant de 1902.

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    En une journée nous avions vu tout ce que renfermait Fort-Cochin.
    On a été sur internet jusqu’à ce que la connexion lâche. Je n’ai pas pu envoyer mon mail une fois de plus…
    Il était presque 21h lorsque l’on est allés choisir un poisson sur les étalages en bord de mer. On voulait se faire une nouvelle fois un plat de poisson pour notre dernier soir à Kochi. Les poissonniers qui étaient en train de ranger, nous ont sauté dessus pour nous vendre leur poisson, et les cuisiniers des différents restaurants de la place se sont eux aussi jetés sur nous pour nous proposer de cuire notre poisson, c’était vraiment comique ! Mais on est allés à notre poissonnier habituel qui avait de gros poissons et on en a pris un gros qui semblait énorme pour deux, mais le poissonnier nous a certifié que ça irait. On l’a payé dans les 200Rs (3,3€). On été à notre restaurant habituel qui nous a cuisiné notre poisson pour 100Rs (1,6€) et nous a servi des frites pour 120Rs (2€). On en a eu pour 420Rs (7€).


Jeudi 3 août :

    On s’est levés à 7h30. On a fait notre toilette puis bouclé nos sacs et à 8h on a grimpé dans un rickshaw qui nous a déposé au départ du ferry. Il faisait brumeux et pas très chaud. Le ferry est arrivé à 8h30. 15 minutes plus tard, on était à Ernakullam. On a pris un rickshaw jusqu’à la gare.
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