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  • : Voyage en Inde du Sud - été 2006
  • : Récit du voyage en Inde du Sud de Nicolas et Aurélia de mi-juin à fin août 2006
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 13:24
Samedi 1er juillet :

    Toujours malade.
    A 11h, on est allés prendre notre petit-déjeuner dans un restaurant au bord de l’avenue principale de Hampi Bazaar. Après 30 minutes d’attente, on a eu deux omelettes au fromage froides… et deux thés pas bon du tout… Bref, ils nous reverraient plus chez eux.
    Ensuite, on a fait une petite, je dirais plutôt une micro promenade du grand gopuram du temple de Virupaksha jusqu’aux temples en face. Bref, on a fait toute l’avenue à pied. Je ne me sentais toujours pas en forme et de surcroît, je commençais à m’inquiéter de sept boutons que j’avais sur la jambe gauche depuis la veille où je m’étais assise 5 minutes sur l’herbe près de la rivière. Ils étaient vraiment moches : blancs au milieu, rouges autour, et une auréole rosée autour de l’ensemble. Et tandis qu’on marchait, et que ça me grattait, Nico qui me sort « C’est peut-être des œufs… ». Merci Nico de m’inquiéter davantage ! Moi je me suis mise à grave flipper et je voulais voir un médecin. On est d’abord repassés à la chambre pour y chercher la crème magique Caladryl. C’est une crème que Nicolas avait achetée dans une pharmacie indienne, qui est d’une couleur rose et qui soulage instantanément les démangeaisons de toutes sortes. Ça a estompé mes démangeaisons. On est ensuite allés au « Mango Tree ». Le serveur a examiné mes boutons et il a supposé qu’à cause de l’humidité ça s’était infecté, bref rien d’alarmant.

    A 16h, on a repris notre promenade commencée le matin. Après avoir traversé la grande avenue, on a monté les marches qui menaient à des petits temples. (Sur la photo, on est sur les marches et on regarde vers le gopuram du temple de Virupaksha que l'on voit en tout petit au dernier plan, on voit la grande avenue en terre battue du gopuram jusqu'aux marches).
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    On a continué et on est tombé sur un temple immense : le temple Achyutaraya.
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    Il y avait des fils barbelés écrasés sur le sol entre nous et le temple. On a franchi les fils barbelés (youahou ! nous sommes des fous nous !). On a fait le tour du temple de l’intérieur. J’ai vu pour la première fois les murs sculptés d’un temple hindou avec des représentations d’éléphants, singes, chevaux, divinités, etc. C’est vraiment impressionnant ces édifices sculptés, c’est fait avec tant de précisions !
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    On a traversé le temple et l'on s’est retrouvés face à Sule Bazaar. On aurait dit un terrain de fouilles archéologiques où des femmes, principalement, remettaient en état des restes de temples.
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    On a traversé le terrain. On a vu ensuite comme une grande piscine en pierre. Je ne sais pas ce qu’est vraiment cet édifice, mais c’est très joli.
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    A 17h, il était l’heure pour les travailleurs d’arrêter le travail et de rentrer chez eux. Et sur le chantier, on trouve comme travailleurs, des hommes, des femmes et des vaches, et bien les vaches rentrent elles aussi chez elles comme des grandes. Elles ont rejoint Hampi Bazaar toutes ensemble. Comme on allait nous aussi à Hampi Bazaar, on les a suivis. A un moment, il y avait des marches en pierre très étroites à descendre. Je descendais très doucement pas très sûre de moi de peur de glisser. Les vaches étaient bien plus douées et agiles que moi malgré leurs sabots. Elles ont toutes descendu les marches de pierre sans difficulté. Impressionnant ! Le reste du parcours n’était pas plus facile, il fallait marcher sur des pierres qui pouvaient s’avérer glissantes, le terrain n’était pas plat, il y avait des petits dénivelés avec des trous et des bosses. Arrivées sur la grande avenue de Hampi Bazaar, les vaches en file indienne se sont séparées et ont chacune rejoint leur maison où leurs maîtres les attendaient et les accueillaient. C’était vraiment étonnant !

    Sur la grande avenue d’Hampi Bazaar des marchands vendaient des fruits : noix de coco, bananes, ananas, mangues, etc. On a acheté une noix de coco.
    Sur le grand gopuram, les singes étaient à l’affût des fruits des marchands. Malins, ils arrivaient toujours à chiper quelques bananes et autres fruits, qu’ils allaient manger sur l’édifice avec leur famille. Les vendeurs n’appréciaient pas trop que les singes viennent ainsi voler leurs marchandises. Les touristes, par contre, sont très friands d’un tel spectacle.
    On est retournés dans notre chambre. Nico a cassé la noix de coco sur le sol de la salle de bain puis a découpé la chair blanche en petit cube.
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    Durant notre séjour en Inde, nous avons mangé des fruits très goûteux ; nous n’en trouverons jamais de pareil en France. En Inde, ils viennent d’être décrochés des arbres depuis quelques heures seulement.
    Les mangues étaient bien mûres, pas comme en France où elles sont dures et sans trop de goût. J’avais redécouvert le goût de la mangue, c’est délicieux. Nico adorait le lassi à la mangue, un yaourt brassé avec de la mangue qui se boit à la paille dans un grand verre. Le seul qui ne supportait pas la mangue c’était mon intestin. En effet, manger une mangue revenait toujours pour moi à avoir la diarrhée ensuite…
    Les ananas étaient mûrs juste comme il faut, pas trop durs comme on peut en trouver en France. On en a mangé des entiers à nous deux, mais c’est si acide qu’on se retrouve vite avec la bouche en feu et la langue toute piquante, c’est désagréable, mais l’ananas c’est tellement bon ! Ce qui est meilleur ce sont les jus d’ananas frais que l’on a principalement bu au « Mango Tree », ils étaient tout simplement succulents !
    Les bananes, ça en en a mangé plein. On en trouve des toutes petites, elles sont très sucrées, c’est succulent ! Une petite banane coûte une roupie seulement. Notre régal à Nico et surtout à moi, ce sont les milk-shakes à la banane, il n’y a rien de meilleur !
    Les noix de coco, je n’en avais jamais mangé. C’est agréable comme consistance. Le goût me rappelait nos petites noix françaises, mais en beaucoup plus doux.

    A 20h, on est allés manger au « Prince Restaurant » pour pouvoir voir le quart de finale de la coupe du monde de foot qui allait être extraordinaire à voir : FranceBrésil. Le match ici commençait à minuit et demi. En attendant, on a regardé le quart de finale AngleterrePortugal devant un succulent plat de pâtes. Spaghettis au fromage pour moi et macaroni au fromage pour Nico. On s’est pris un vrai fou rire devant le menu, parce qu’il y avait plusieurs fois le mot « macaroni » mais écrit dans toutes les façons possibles. Au final, Nico a eu des pâtes qui ressemblaient en rien à des macaronis mais plus à des coquillettes minuscules.

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    Ça montre bien, comme on l’a remarqué durant notre séjour en Inde, que les indiens ne portent pas beaucoup d’importance à l’orthographe, ils font beaucoup de fautes, oublient des lettres, intervertissent des lettres, etc (on peut le voir sur ce menu justement, tel « tomota » au lieu de « tomato » pour tomate). Mais bon, je les admire car ils parlent et écrivent plusieurs langues : l’hindi (langue principale de l’Inde), la langue de leur Etat (le marathi pour l’Etat du Maharashtra, le konkani pour l’Etat de Goa, le kannada pour l’Etat du Karnataka, le tamoul pour l’Etat du Tamil Nadu et le malayalam pour l’Etat du Kerala) et l’anglais. Toutes ces langues ont un graphisme bien particulier et une prononciation bien à elles. Souvent dans les conversations, les indiens emploient plusieurs langues différentes. Ils utilisent des mots en anglais quand, je pense, le mot n’existe pas en hindi ou dans leur langue régionale. Ce qui est fou aussi, c’est que par exemple, deux indiens qui habitent chacun d’un côté de la frontière de deux Etats ne se comprendront pas parce que l’habitant du Tamil Nadu ne parlera et ne comprendra que le tamoul alors que l’habitant du Kerala ne parlera et ne comprendra que le malayalam.
    Pendant le match AngleterrePortugal qui ne m’intéressait pas plus que ça, à part voir David Beckham jouer, j’écrivais sur mon cahier notre voyage et on a eu notre première coupure d’électricité. Obligée d’écrire à la lueur d’une bougie ! En Inde, les coupures d’électricité sont très fréquentes, il faut dire que les installations électriques c’est pas trop ça… L’électricité s’est vite rétablie. Puis une autre coupure a eu lieu juste avant la fin du match, mais elle ne s’est rétablie que vers 4h du matin… On a donc tout simplement raté le match France – Brésil qui a été exceptionnel avec un 1 – 0 pour la France, à cause d’une coupure d’électricité… Merci les installations électriques indiennes !

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